Une journée bien chargé ou en quelques sorte. Ce début de matiné, je n'avais pas de cours, je commençais plus tard. Sortant de ma chambre qui se trouvait sur le campus, mon sac sur l'épaule, je me suis rendu dans les couloirs principales de l'établissement en allant à mon casier pour prendre mon livre de droit et d'autres petits bouquins utile pour mes prochains cours. Fermant mon casier, j'ai commencé à marcher dans les couloir et sentant mon portable vibrer, en voulant le prendre, j'ai fini par foncer dans une personne. Voulant ramasser mes livres, c'était bien trop tard, car ce jeune homme venait de le faire « Excusez-moi, je n'ai pas regardé devant moi ». Levant mon regard vers le jeune homme, j'avais un peu de mal à y croire, il connaissait mon prénom et il ressemblait à ce garçon rencontré durant l'été et mon coeur battait de plus en plus en étant près de lui. « Rowan ? Qu'est-ce que tu fais là ? »

Si on m'aurait dit que je retrouverais un amour de vacances à New York et dans la même université où j'étudie, j'aurais répondu que ce n'est pas possible. Je le regardais en ayant le sourire. Contente de le voir, mais aussi un peu peur sachant que malgré nos sms échangé, je n'avais plus trop cru en cette belle histoire qui avait si bien fini et qui s'est terminé. « Oui, j'étudie dans cette école, mais toi aussi ? Pourtant tu ne m'as jamais dit être étudiant ». Il venait de me prendre dans ses bras et je dois bien avouer que des frissons venait de parcourir mon corps. « Je suis surprise de te revoir quand même ».

Les coups de foudre existe-il ? Je ne sais pas et au fond de moi je l'espère énormément, car j'y crois. Il arrive souvent que je pense à lui, voir un peu trop, mais je suis aussi revenu à la réalité en rentrant de mes vacances et en retrouvant mes amis et mon meilleur ami. « Oh, tu es professeur ici. Je ne m'y attendais pas » dis-je un peu gêné surtout qu'être ami avec un prof ce n'est pas une très bonne chose. « C'est fou, je ne pensais pas qu'on se reverrais. Quoi que je ne t'ai pas demandé où tu travaillais aussi ».

Je n'avais pas beaucoup changé depuis cet été, mais le fait d'apprendre qu'il n'est pas étudiant, mais professeur, ça m'a un peu bloqué malgré que je sois heureuse et surprise à la fois de le revoir. « C'est vrai que je n'ai jamais posé la question et j'aurais peut-être dû. » dis-je en regardant autour de moi pour ensuite reposer mon regarde sur le beau brun « Tu es professeur, je suis étudiante et on est dans la même université. Je pense que tu connais autant que moi le règlement et je ne sais pas, j'aurais jamais pensé que tu étais professeur ». je souriais en coin lorsqu'il me demanda si je comptais plus le revoir « Si, bien sûr que je comptais te revoir, mais pas dans cette situation »

Il venait de me poser une question bête et non en même temps. « Non, ce n'est pas ce que je veux dire. Au contraire, si tu me l'aurais dit et que tu m'aurais aussi dit que tu n'étais pas dans l'université de New York, tout serais rester intacte. » Son mot ami venait de me faire un léger pincement au coeur sans que je puisse m'en rendre compte. « C'est vrai, je ne t'ai pas en cours, mais je ne pourrais pas te voir juste en tant qu'ami, pas après cet été et pas après nos message, je suis désolé Rowan, mais ce serait dur pour moi de te considérer comme un ami ». dis-je avec un poids sur le coeur. Il avait été si merveilleux avec moi durant l'été tout comme l'est mon meilleur ami avec moi depuis plusieurs ami et être juste son amie ? Je ne sais pas si j'en serais capable. « Ça n'as pas d'importance, tu as raison, ça n'aurais eu aucune importance si un de nous n'étais pas ici » dis-je calmement et pourtant il me manquait tellement et le voir ici, j'avais qu'une envie. Lui sauter dans les bras.

« Tu as pensé quoi Rowan ? » dis-je sérieusement et curieusement voulant savoir ces pensées qu'il ne voulait pas m'avouer. « Pourquoi me dire d'être ami alors même toi tu n'y crois pas ? Cet été était juste parfait, je ne te l'ai pas caché et ce n'est pas aujourd'hui que je le ferais et tu le sais. » Regardant autour de nous, il n'y avait plus personne. J'avais justement un cours, mais maintenant que je venais de tomber sur lui, je n'avais plus trop l'envie de m'y rendre. Lui faisant un geste de la main pour qu'on marche vers le parc, histoire d'éviter de croiser du monde je lui ai dit « Ça te dérange qu'on sorte ? Sauf si tu as un cours à donné »

« Franchement, comment tu as pu penser ça ? » Sur le coup, je l'avais un peu mal pris surtout que je pensais que c'était réciproque et que tout ce qu'il m'avait dit était vrai ou du moins c'est ce que j’espérais. « Oh, j'ai réussi à te faire croire que les coups de foudre existaient ? Je ne le savais pas ça » dis-je en souriant et en marchant avec lui vers le parc ou du moins vers le fond du parc, car une étudiante et un professeur allongé dans l'herbe à parler, ce n'est pas très courant. Au bout d'une minute de route à pied, j'ai posé mon sac sur le sol avant de m'y allonger profitant de ce doux soleil. « Je ne pensais pas qu'on se reverrais aussitôt. Enfin même si j'avais envie de te revoir très vite ».

« Je te crois tu sais. Même si on ne se connait pas depuis bien longtemps » C'est vrai que durant nos vacances on s'est rencontrés, parlé, apprécié et même chercher et c'était vraiment sympa, car on s'est découvert. M'allongeant dans l'herbe et mettant mon sac de cours sous ma tête, je souriais. Il était là et pourtant je ne rêvais pas. « Dis-moi, tu as de la famille à New York ou tu es tout seul ? » je souriais à ma question et je le regardais en étant très curieuse et malgré notre relation qu'on a eu, ne pas le voir s'éloigner à nouveau.

Rien que de le revoir, ça ma faisait un énorme bien et surtout pensée à tous les bons moments qu'on avait pu passer ensemble. Une soirée à la plage, dans des parcs ou même dans des centres commerciaux où ce jour-là c'était une journée assez drôle. Le pauvre, ne jamais entrer avec moi dans des boutiques, car on en sort jamais, mais à vrai dire il a bien aimé je pense et puis on avait pas mal rigoler. « Je suis avec mon frère Ismäel et mes parents sont aussi de New York. Je t'ai dis que j'ai été adopté ? Puis j'ai aussi mon meilleur ami Adriel. Il est ma famille à lui tout seul, il faudrait que je te le présente un jour, il est adorable. Par contre très jaloux des garçons qui ose entrer dans ma vie je te préviens » dis-je en rigolant.

Dire que je pensais passer de triste vacances sans mon meilleur ami et bien je me suis bien trompé même s'il ma énormément manqué durant ces deux mois et que c'était vraiment différent sans lui, mais c'était positif dans tous les points. « Oui, j'ai été adopté et je ne regrette pas. J'ai une superbe famille. Je ne pense pas que ça soit ton cousin, c'est Adriel Levinson. Il est adorable comme garçon tu sais. D'ailleurs, mes ex étaient tous jaloux de lui et va savoir pourquoi. Peut-être parce qu'il est très protecteur envers moi » Lorsqu'il effleura une de mes main, un frisson venait de parcourir mon corps et je me suis tourné vers lui pour lui sourire sans pour autant le touché étant toujours un peu sur le défensive

Lorsqu'il m'avoua qu'Adriel était son cousin, mon Adriel celui avec qui je suis depuis l'âge de dix ans et bien je n'y croyais pas. Le hasard faisait tellement bien les choses.« T'es sérieux ? Le Adrien que je connais depuis mes dix ans c'est ton cousin ? J'aurais jamais pu imaginer ça. C'est super ça, comme ça tu le connais déjà, j'ai pas besoin de te faire tout une liste sur lui » dis-je en souriant. J'étais contente quand même surtout que je les adore tous les deux et connaissant Adriel, étant très protecteur, il ne sera pas ainsi envers son cousin, enfin c'est ce que je pensais. « En faite, vous êtes bien de la même famille, vous êtes tous les deux pareils. Aussi gentil, doux, beau enfin un air de famille »

« Tu as d'autre cousin ou frère aussi mignon ? Après tout, je ne dis pas non pour voir les autres tant que j'y suis » dis-je en souriant. Cette phrase était pour le tester, voir sa réaction, sa façon d'agir et surtout attendre sa réponse. « Oui, il est très beau et je ne le cache pas et puis il le sait. C'est mon beau brun comme je l'appelle si souvent ». dis-je en souriant en coin. « Tu te sens en concurrence devant ton cousin ? » cela m'amusait énormément. Le voir ainsi ça m'étonnait un peu, mais le voir jaloux c'est tellement mignon. C'est ce que j'aime le plus chez un homme.