Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Ewan Dwayne Smith. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 18 Mars 1992 et aujourd'hui j'ai 20 ans ans. Dans le monde cruel du travail je suis sans avenir et je fréquente souvent les New Yorkais à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Hayden Christensen Je n'ai pas la grosse tête ! C'est très difficile de se décrire soit-même. On peut dire qu'on fait souvent preuve d'une générosité à faire rougir mère Térésa et passer pour un idiot des plus finis. Mais sincèrement, qui ira raconter qu'il est lui-même une sale teigne irascible ? Je n'aime pas les gens. Je ne m'en cache pas, je déteste me mêler à la population. Toutes ces fioritures pour se faire accepter, passer pour autre pour s’intégrer à la majorité ; ridicule ! Je ne suis pas comme les autres, si j'ai envie d'aller chercher ma baguette de pain à boulangerie en caleçon, je ne gênerais pas, peut m'importe le regard des autres, ils peuvent penser se qu'il veulent, je vie ma vie et cela ne regarde que moi. J'ai beau être insociable, je reste quand même un grand sentimental. Si au premier coup d'oeil je passe pour un gros con sans manières, il faut apprendre à me connaître pour découvrir un coeur en or. Je n'ai pas beaucoup d'amis mais le peu à être admis dans ce cercle restreint compte plus que tout pour moi. On ne choisi pas sa famille mais on nous accorde le luxe de pouvoir choisir ses amis alors autant en profiter. Un seul faux pas et vous êtes rayé de mon vocabulaire pour une durée indéterminée, jusqu'à ce que ma conscience vous accorde une seconde chance et encore, liberté surveillée.

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ Namenlos A.. Âge ♢ 17 ans. Pays/Région ♢ France. Comment trouve-tu le forum ? ♢ Si je me suis inscrite, c'est pour une bonne raison ^^. Où l'as-tu trouvé ? ♢ Euh ... Très bonne question, très pertinente. Je ne sais plus, soit par un top-site soit en allant de partenaire en partenaire.. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ J'espère ne pas vous décevoir, mais rien n'est moins sûr x).

Quand mon téléphone à sonné, je n'ai pas voulu répondre. J'avais autre chose à faire, j'étais avec cette fille, et depuis le temps que je voulais la faire entrer dans mon lit, je n'allais pas interrompre cette agréable conclusion pour une simple conversation téléphonique. J'étais stupide. Cela dit, je l'ai toujours été. Mais ce n'est pas maintenant que l'on va ma changer. Après avoir raccompagner cette charmante créature à la porte de mon studio - après le petit déjeuner tout de même, je ne suis pas un monstre - je n'ai pas pensé à regarder mes messages, j'avais autre chose à penser. Je suis donc aller prendre une douche. En m'habillant j'ai remarqué que la demoiselle avait oublié sa trousse de maquillage à coté du lavabo. Tant pis pour elle, il fallait y penser plus tôt. Un fois mon hygiène corporelle irréprochable je retournais dans ce qui me sert de chambre salon et salle à manger - c'est un studio, rappelons-le - pour y rouler mon petit joint du matin pour une journée qui commence bien. Il fallait encore que je détaille la brique qu'on m'avait livré la veille avant d'aller rendre visite à mes habitués. On peut dire ce qu'on veut mais de nos jours il est bien plus facile de vendre de l'herbe que de trouver un boulot qui paye bien. En faisant ça, en plus de rendre heureux - où de moins de leur en donner l'illusion - un bon nombre de personne ayant une vie minable, je réussi à garder un niveau de vie satisfaisant. Je mange à ma faim, je m'habille sans problème, je n'ai pas à chaque fois qu'il est question de dépenser un centimes cette voix qui trotte dans ma tête en disant "est-ce que je peux me le permette ?". C'est vrai que je pourrais mieux vivre, me payer un magnifique appartement ) SoHo ou quelque autre connerie du genre mais je n'en ai pas envie. Car pour cela il faudrait que je change de clientèle, de produit et je n'ai absolument pas envie de me mettre à vendre de la poudre ! Je trouve que je vie déjà assez bien comme cela. Mais bon, je m'éloigne du sujet ...
Quand je suis rentré du parc, après avoir vendu la moitié de ma cargaison - oui, ça part vite par ici - j'ai fait un détour par l’hôpital. Il était temps d'aller rendre ma visite quotidienne à la patiente de la chambre 2692. En passant devant le poste des infirmières j'ai adressé un signe de la main à Jenny, la jolie petit brune. Je n'ai alors pas compris se sourire contrit en retour. Peut-être étais-ce un mauvais jour ? Je continuais mon chemin et m’arrêtais au toilettes pour me laver les mains, une habitude plus vieille que moi. En sortant, je vis une ombre familière se diriger vers les ascenseur. Je savais très bien qui c'était, c'est pour cela que je ne cherchais pas à attirer son attention. J'arrivais presque à destination quand un docteur m'apostropha :
- Oh ! Monsieur Smith ! Je, je suis vraiment désolé. Toute mes condoléances ...
Je ne me souvenais pas d'avoir déjà vu cet homme, d'où connaissait-il mon nom ? Et surtout de quoi me parlait-il ? Que voulait-il dire par là ? Il devait surement ce tromper de personne. Pitié, pourvu qu'il ai fait une erreur !
- Pardon ?
Il semblait désorienté, il ne devait pas s'attendre à mon ignorance.
- Vous, vous n'êtes pas au courant ?
- Au courant de quoi ?
Je commençais à élever le ton. Je détestais qu'on tourne autour du pot, quitte à dire quelque chose, autant en venir directement au fait !
- Il y a eu des complications cette nuit. Nous avons tout tenté mais malheureusement nous n'avons rien pu faire, madame Hollis ne s'en ai pas sortie ...
Soudain j'ai compris, tout est devenu clair, aussi clair que de l'eau de roche. Je couru jusqu'à sa chambre, espérant que ceci ne soit qu'une blague, qu'une de ses stupide idées pour me faire marcher. Je croyais vraiment qu'en passant le seuil elle serrait là, avec un grand sourire, sans pouvoir retenir ses rires et qu'elle me lancerait comme à son habitude un de ses fameux "Tu t'ai fais eu !" et que, comme à chaque fois, je ferait semblant de lui faire la tête alors que nus savions très bien tout le deux que j'en étais incapable. Ensuite je m’assiérais sur son lit, déposerais un baiser affectueux sur sa joue avant de lui demander comment c'était passer sa journée. Elle pesterais contre les médecins, de plus en plus bêtes selon elle avant de me demander comment c'était passé la mienne. Je lui aurais décrit dans les moindres détails la fille rencontrer la veille, celle avec qui j'avais passé la nuit et puis je lui aurais raconter les nouvelles frasque de mon patron imaginaire.
Mais tout ceci n'était que mon imagination. La chambre était bel et bien vide. Le lit avait déjà été refait, prêt à accueillir un nouveau patient parmi ses draps d'un blanc d'ivoire. Le vase dans lequel je déposais toutes les semaines un nouveau bouquet n'était plus là. J'eu beau tout faire pour m'en empêcher, les larmes se mirent à couler sur mes joues, mes jambes étaient prise de violents soubresauts. S'en était trop, je lâchais prise et m’effondrais dans l'encadrement de la porte.
- Maman ...

C'était sa dernière volonté. Me voir entré dans une université prestigieuse. D'ailleurs, qu'elle fasse parti ou pas de l'Ivy League, peu lui important, pourvu que je continu mes études. J'étais donc là, à passer ce stupide test d'admission. J'ai longtemps attendu les résultat, jusqu'à en oublier leur existence, continuant mon train-train quotidien. Douche - joint - détail - clients - parc - bar. Jusqu'à ce qu'un jour, en ouvrant mon courrier, je reconnu sur une enveloppe un logo digne d'une université. J'étais accepté à Columbia. Une pseudo nouvelle vie s'ouvrant devant moi. Il était temps de faire mes cartons ...