Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Jezabella May Martinez. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 17/07/2012 et aujourd'hui j'ai 23 ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiante en art, femme de ménage secrètement et call-girl contre mon gré et je fréquente souvent les Psi Upsilon à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Leighton Meester. Je n'ai pas la grosse tête ! Ce qu'il faut savoir sur moi, c'est que malgré les apparences, je suis une femme de caractère sauf que, parfois, il faut savoir faire des sacrifices, surtout pour maintenir sa réputation intacte. Je suis le genre de femme qui sait parfaitement cacher son jeu. Je peux me montrer gentille, généreuse, douce, attachante, sociable, perfectionniste, maniaque et j'en passe tout comme je peux me montrer casse-pied, têtue, autoritaire, rancunière et j'en passe également. Quand je dis que je peux cacher mon jeu, il ne s'agit en rien d'hypocrisie, au contraire. J'ai pour habitude de ne pas montrer mes émotions et mes sentiments à autrui car dans le passé, ça m'a porté préjudice. Bien évidemment, étant humaine, il m'arrive de céder à mes propres principes et de craquer. Heureusement, ça ne m'est arrivé qu'une seule et unique fois et ça m'a amplement suffit. J'ai le coeur sur la main, c'est un fait mais pour défendre ma famille, mes amis ou tout simplement ceux que j'aiment, je peux me montrer sous une autre facette, soit, très violente. À bas le pacifisme ! De nos jours, si on répond aux imbéciles par le silence ou s'il l'on s'allonge au sol au moindre coup reçu, on est mort alors autant montrer qui on est du départ et se tailler une réputation dont le seul ingrédient pouvant la maintenir à flot est le respect. J'ai quelques manies qui permettent de cerner quelques points de ma personnalité. Par exemple, lorsque je baisse la tête ou ferme les yeux, c'est que je suis vaincue et que je suis prête à tout pour que ça fonctionnent, dans le sens que la personne qui me cause des soucis. Généralement, c'est pour mon bien-être et pas pour autre chose. J'ai souvent tendance à tortiller l'une de mes mèches de cheveux lorsque je suis nerveuse. Je plisse légèrement le nez quand je ne suis pas certaine de comprendre ou je me mordille la lèvre lorsqu'une envie, d'ordre sexuelle présente le bout de son nez. Des petites choses banales mais qui en disent long sur la personne que je suis. Il suffit de bien m'observer pour décrypter même si je dois l'avouer, ça n'est pas toujours facile. Un peu de courage et de bonne volonté suffiront à y parvenir. Pour parler un peu de mon physique, je suis brune aux yeux noisettes. De taille moyenne, je triche un peu pour gagner quelques centimètres en portant des talons. Vous ne me verrez jamais en chaussures plates. Je possède une silhouette fine et élancée et une démarche sûre et assurée. Je ne suis pas de ces filles qui balancent les fesses de gauche à droite pour se donner un style. Étant une femme, je suis fascinée par la mode. Régulièrement, je fais le plein au centre commercial et souvent, dans des boutiques qui dépasse amplement mon budget pour dégoter les dernières tendances. La mode changent tellement vite qu'il faut être aussi rapide qu'elle pour ne pas se retrouver au bas de l'échelle.

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ Sophie/Soph'. Âge ♢ 22 ans. Pays/Région ♢ France/Nord. Comment trouve-tu le forum ? ♢ Attirant. Où l'as-tu trouvé ? ♢ Top 50 RPG. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ J'ai hâte de faire parti des vôtres.

17h41 : Bureau du Dr Ramirez, Docteur en Psychologie.

J'entre dans le bureau de celui qui est désormais mon psychologue et je m'installe sur ce fameux canapé légendaire, en position allongée. Fixant le plafond, je l'écoute et je répond à ses questions, libérant mon coeur pour la première fois de ma vie.

Docteur Ramirez :
Bonsoir Mademoiselle Martinez, parlez-moi un peu de vous, de votre vie, de votre histoire.

Jezabella M. Martinez :
Bonsoir, je m'appelle Jezabella May Martinez, j'ai vingt-trois ans et je suis née dans une famille très pauvre. J'ai perdu ma mère très jeune, j'avais à peine dix ans. Elle a été tuée alors qu'on se rendait sur son lieu de travail. Elle était femme de ménage dans cette même banque et elle allait y retirer son chèque. Il y a eu un braquage et elle s'est fait tirer dessus au moment ou nous avons franchie les portes. Mon père, un immigré mexicain apparemment n'a jamais voulu entendre parler de moi. J'ai été considérée comme orpheline très jeune et placée dans un orphelinat ou j'ai appris très vite à me débrouiller toute seule. Quand je suis rentrée, ma vie qui était déjà un enfer l'a été davantage. On m'a prise pour une traînée du départ alors que je ne l'ai jamais été. Le fait que j'étais orpheline et que je n'avais pas un sous en poche a fait de moi le bouc émissaire du lot. On m'a insultée, battue et j'en passe. J'ai très mal vécue mes années lycées, voilà pourquoi, en entrant à l'université Columbia, grâce à une bourse complète obtenue grâce à mon bon travail, je me suis créer mon petit monde. Je ne connaissais personne et je me suis inventée une vie. J'ai fais croire à tout le monde que j'étais une fille de riche et cacher mon misérable passé pour ne pas subir la même chose qu'au lycée.

Docteur Ramirez :
Pourquoi mentir Mademoiselle Martinez alors que dire la vérité serait surement plus simple pour vous intégrer ? L'université, ce n'est plus le lycée.

Jezabella M. Martinez :
Vous m'écoutez quand je vous parle ? J'ai eu une vie merdique en étant enfant et adolescente et je ne veux pas que ça continue comme ça. J'ai pris du retard dans tout mes projets d'avenirs mais surtout, dans mes études. J'ai tellement souffert que j'ai rien fait pour me relever et avancer de l'avant. Je n'ai rien fait à l'école, redoublant plusieurs classes alors que j'aurais pu les passer du premier coup. Je me suis réveillée au lycée en voyant que ça dégénérait un peu plus chaque jour. J'ai remonté progressivement la pente et je suis parvenue à obtenir d'assez bon résultat pour pouvoir entrer, grâce à ma bourse scolaire à Columbia et y étudier l'art. Si j'ai menti, c'est pour me préserver et d'ailleurs, si ça marche, je continuerais à le faire. Qu'est-ce que je risque de plus ? On m'a déjà tout fait, je vois pas ce qu'on pourrait me faire de pire ?

Docteur Ramirez :
Vous pourriez perdre vos amis. Leur confiance aussi.

Jezabella M. Martinez :
Rien que ça ... J'ai déjà tout perdu dans la vie Docteur Ramirez, je peux pas perdre davantage. J'ai souvent pensé à mettre fin à mes jours mais je ne suis pas assez courageuse pour ça. Aujourd'hui que je suis à Columbia et que tout va pour le mieux, ou presque pour moi, je reprend du poil de la bête.

Docteur Ramirez :
Pourquoi, ou presque ?

Jezabella M. Martinez :
Je me fais manipuler Docteur et je ne peux pas réagir au risque que mon secret soit dévoiler et que je perde comme vous dites, mes amis et leur confiance.

Docteur Ramirez :
Vous voyez Mademoiselle Martinez, ça vous effraie tout de même même si vous le niez en bloc.

Jezabella M. Martinez :
Je le sais très bien ...

Docteur Ramirez :
Qui vous manipule, et pourquoi ou plutôt, dans quel but ?

Jezabella M. Martinez :
Le fils de mon patron. Pour gagner un peu d'argent et survivre, le soir, après les cours, je fais du ménage dans un manoir de riche. Je suis tombée, un jour, nez à nez avec le fils de mon patron, un garçon que je connais fort bien car il est étudiant tout comme moi, à Columbia. Je fais partie d'une confrérie assez réputée et il m'a clairement fait comprendre que si je ne marchais pas dans son jeu, indirectement mais j'ai compris, il répandrait la rumeur auprès des autres, chose qui me détruirait littéralement. Pour préserver son silence, je dois le rejoindre chaque soir dans son lit, après avoir terminé mon travail.

Docteur Ramirez :
Vous avez accepté ?

Jezabella M. Martinez :
Je n'ai pas eu le choix. Chaque soir, après mon boulot, je le rejoins dans son lit eet il s'amuse avec moi comme si j'étais sa chose. Je suis sa call-girl attitrée mais je ne peux pas me révolter ou tout ce que j'ai monté depuis pas mal de temps risque de s'effondrer comme un château de carte.

Docteur Ramirez :
Quel sentiment ressentez-vous face à tout ça ?

Jezabella M. Martinez :
Je me sens salie, j'ai l'impression d'être une prostituée mais je n'ai pas le choix malheureusement. D'après vous Docteur, quelque chose cloche chez moi ? Je suis folle ou seulement idiote ?

Docteur Ramirez :
Ni l'un ni l'autre Mademoiselle Martinez, c'est une épreuve de la vie qui s'offre à vous et c'est à vous de voir comment vous pourrez la résoudre sans que vos petits secrets soient dévoilés au grand jour.

Les yeux brillants, je plonge mon regard dans celui de mon psychologue, soulagée par la réponse qu'il vient de me donner.