Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Tania Éléonore Anderson mais appelez moi Andie. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 13 janvier et aujourd'hui j'ai vingt et un ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiante en danse et je fréquente souvent les Gamma Phi Beta à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Dianna Agron Je n'ai pas la grosse tête ! Andie est une personne plutôt calme qui ne se prend pas la tête. Elle est très sociable, adore se faire de nouveaux amis, elle sourit tout le temps mais malgré cela, elle a ses petits défauts comme tout le monde. Elle est très naïve, on pourrait lui faire croire n’importe quoi, elle adore sa confiance beaucoup trop rapidement et est très sensible ce qui la fait souffrir souvent. Malgré tout ce qu’elle a traversé, elle croit toujours au grand amour et aux valeurs familiales. C’est une jeune femme discrète au fort caractère quand quelque chose ne tourne pas à son avantage. Elle déteste perdre, à tendance à être jalouse et possessive en amour comme en amitié. Elle adore les films d’horreur bien qu’elle finit toujours par éteindre la télé et ne plus dormir des nuits. Elle souhaite voyager autant que possible et ce depuis qu’elle est toute petite. Elle appelle sa sœur au moins une fois par semaine sauf quand elles s’engueulent et… ça arrive souvent. Aime par-dessus tout, la glace à la vanille mais, est allergique au chocolat. S’énerve facilement et finit toujours par pleurer quand elle est à bout. Passe sa main dans ses cheveux quand elle ne sait pas quoi dire, se mord la lèvre quand elle est gênée ou qu’elle sait qu’elle a fait une connerie, fronce les sourcils quand elle n’est pas contente. Elle fait son jogging tous les samedi matin et adore pratiquer le sport. Elle déteste qu’on la prenne pour une fille à papa car ses parents ont de l’argent car elle s’est toujours débrouillée toute seule. Personne n'a le droit de critiquer sa grande soeur hormis elle. Physiquement, elle est plutôt jolie et sait en jouer quand il le faut. Prend soin d'elle et suit la mode car c'est une accro au shopping, elle pourrait dépenser des milles et des cents dans les fringues. Elle ne se maquille que très peu pour elle, le naturel reste la clé de tout.[/i].

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ Charlyne/HerSunshine.. Âge ♢ dix-sept ans. Pays/Région ♢ France. Comment trouve-tu le forum ? ♢ Trop parfait et comme je l'ai dit, je suis totale fan . Où l'as-tu trouvé ? ♢ NYDS. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ Bon je m'excuse, j'ai repris l'histoire de l'un de mes ancien perso mais franchement, ça me manquait trop mdr.

« Tania Éléonore Anderson, venez voir ici tout de suite je vous en prie. » Voici comment mes parents avaient décidé de me nommer… Autant dire que je détestais ce prénom et qu’ils avaient fini par se faire à cette idée. Quand ma mère m’appelait ainsi, cela n’annonçait rien de bon. Je rappliquais donc les bras dans le dos, la tête baissait d’un air innocent, les vêtements plein de terre. Je levais alors la tête, montrant mes jolies petites moustaches de chat à ma mère qui, les bras croisés attendait une explication à côté de ma robe de soirée, tâchée et découpée en petits morceaux. Ma mère tenait énormément à cette robe, comme à cette soirée qu’elle avait prévu pour me faire entrer dans la meilleure école de la région. Bien sûr, il fallait faire bonne impression, débourser une somme inimaginable mais bon… Mon père en avait les moyens puisqu’il était avocat. Quant à ma mère ? Femme au foyer, elle avait tout plaqué pour s’occuper de ma grande sœur, Annabelle et de ma petite personne. « Maman, je te jure que c’est pas moi qui ait fait ça… » Je jetais un œil aux dégâts, les yeux écarquillés, surprise qu’une telle chose de soit produite. A vrai dire, je n’avais aucune envie de me rendre à cette petite fête et, seulement une personne en était informée… « Anna ? » Ma sœur descendit les escaliers de la même façon que moi quelques minutes plus tôt. Elle releva la tête vers notre mère, son visage remplit de boue également était tout triste et désespéré. C’est alors qu’elle soupira en commençant à se justifier. « Je veux pas qu’elle parte… Maman, on a jamais été séparé toutes les deux, t’as pas le droit de nous faire ça. » Ma grande sœur ne voulait pas entrer dans cette école et, elle l’avait clairement fait comprendre aux parents. Moi, j’étais beaucoup plus timide, sensible et naïve, je n’osais pas les décevoir et c’est pour cela que je n’avais rien dit. Ma mère nous observa tour à tour et craqua à la vue de notre petites bouilles toutes tristes : « Très bien les filles, vous avez gagné ! Maintenant c’est l’heure du bain aller ! » Notre mère était la femme la plus fantastique au monde. Elle avait toujours tout fait pour nous, tout comme notre père malgré le fait qu’il soit absent la plupart du temps. Surprotégées par ses derniers, Annabelle et moi-même avions tout ce que nous désirions sans pour autant devenir des petites pestes prétentieuses, nous étions proches voire inséparables mais bien sûr, toute bonne chose a une fin…

Je m’étais enfermée dans la salle de bain. Allongée dans la baignoire vide, je pleurais toute les larmes de mon corps sans prêter la moindre attention à mon mascara qui coulait sans cesse ou même les coups de poings que ma grande sœur mettait dans la porte depuis une dizaine de minutes environ. Passant le revers de ma main sur mon visage pour supprimer quelques larmes, je m’emparais du rasoir au moment où ma sœur réussit à rentrer. « Andie, repose ça toute suite ! » Elle fronça les sourcils, criait à moitié sachant parfaitement que les parents étaient au rez-de-chaussée en train de dîner avec les parents de Jayden, mon meilleur ami depuis toujours et le petit ami actuel d’Anna. Tout ce qu’elle souhaitait c’était prévenir les parents pour que je cesse de me détruire. Je ne lui accordais pas même un regard, l’ignorant trop occuper par mes problèmes. Je serrais les dents en versant quelques larmes suite à la lame qui entrouvrit ma peau, laissant place au sang qui coulait à flot. Je fermais les yeux alors que ma sœur commençait à me crier dessus. « Mais merde ! Est-ce que tu vas m’écouter un jour ? Est-ce que tu vas enfin comprendre que tu fais souffrir tout le monde en agissant ainsi ? Je te déteste ! Si tu savais à quel point je… » Jay arriva alors en courant, lui aussi était au courant et il savait également qu’Annabelle prenait très mal le fait que je me mutile. J’avais mes problèmes pour moi, c’était une façon que les effacer, de souffrir autrement que par des pensées. Personne n’arrivait à me comprendre. J’avais perdu l’homme que j’aimais. David. C’était un soir, un soir d’hiver. On rentrait d’une soirée quand la voiture a dérapé… Le reste, je préférais l’effacer de ma mémoire. J’essayais mais je n’y arrivais pas, c’était trop dur, ça me hantait. « Anna, sors. Sors je m’occupe d’elle ! Tout de suite. » Jayden était beaucoup plus calme. Il savait que me crier dessus ne faisait qu’amplifier les choses et donc, il finissait toujours par demander à Annabelle d’aller se calmer à l’extérieur, d’aller rassurer les parents en leur disant que j’étais simplement malade. Je me levais alors, sans pleurer et, me dirigeais vers le miroir. Faisant couler l’eau pour laver la lame, je jetais un œil dans la glace puis, fermée les yeux. Cette perte de sang à répétition me faisait tourner la tête et Jay le remarqua. Il me prit le bras, m’installa sur le rebord de la baignoire et parti chercher la trousse de secours alors que je bougonnais toute seule. « Je n’ai pas besoin de toi, je suis assez grande pour m’occuper de moi. » Le pire c’est que j’en étais persuadée, je me pensais forte et au-dessus de tout cela mais ce n’était pas le cas. Oui, j’étais faible, je ne savais pas quoi faire pour sortir la tête de l’eau et je me sentais responsable de la tournure qu’avait pris les choses. « On ne dirait pas. » Il vint se rasseoir à côté de moi, prenant mon bras entre ses mains pour l’immobiliser et pouvoir cacher cela. « Aïe ! Tu me fais mal ! » Ajoutais-je d’un ton sec alors qu’il se mit à rire. J’en rajoutais un peu ais, c’était mon caractère, j’étais comme cela à chaque fois et je ne pouvais changer. « Arrêtes, je t’ai pas encore touché ! En plus tu te fais mal toute seule, t’as pas besoin de moi pour ça. » Durant cette période de ma vie, j’avais très peu d’amis. Je portais toujours des manches longues pour ne pas que l’on se rende comptes de mes actes et que l’on m’emmener voir un psy. A partir de ce moment, je me suis très détachée de ma grande sœur, je lui cachais des choses, elle m’en reprochait, on ne se parlait que pour s’engueuler. Par la suite, Jayden et elle se sont séparés et pour cause, elle en aimait un autre. Une nouvelle fois, on s’est disputé car s’ils étaient sortis ensemble, c’était bien parce que j’avais tout fait pour les rapprocher sentant que quelque chose les unissaient… Finalement, je suis partie. J’ai décidé de prendre du recul et fuir mes problèmes.

Je rentrais à mon appartement en France, les bras remplis de sacs après une séance shopping avec l’une de mes nouvelles amies françaises. Je galérais à fermer la porte alors que le téléphone sonna. Je n’eus pas le temps de décrocher et donc, la messagerie se mit en route. Je laissais donc tout en plan, allant m’installer dans le canapé pour écouter, serrant un coussin contre moi. « Andie ? C’est Jay tu te souviens, ton meilleur ami ? Où tu es ? On s’inquiète tous pour toi, tu ne réponds à personne et Anna… Anna ne fait que pleurer, tu lui manques énormément tout comme à moi. » Oui, j’étais partie sans rien dire à personne, pas même à ma famille ou même à mes meilleurs amis. Je n’avais rien dit par peur qu’ils me protègent comme ils l’avaient toujours fait et qu’ils m’empêchent de quitter le pays. J’en pouvais plus, plus d’une centaine d’appels par jour, il fallait vraiment que je fasse quelque chose. Je courais vers le téléphone en balançant le coussin, me jetant sur ce dernier. « Jayson ? Jayson je suis désolée ! » J’avais besoin d’entendre sa voix, de le rassurer parce que je savais que c’était la seule personne qui arrivait à me comprendre. En plus, il pouvait rassurer Anna, je savais que malgré le fait qu’ils se soient disputés, ils étaient toujours amis. « Est-ce que tu peux m’expliquer ce qui se passe ? Où es-tu ? » Il semblait à la fois rassurer par le fait que je lui réponde, triste par le fait que je ne lui ai rien dit et aussi énervé… Je ne savais pas trop au final. Je fermais les yeux, soupirais et finis par cracher le morceau, fièrement en souriant.« Je suis… En France, à Paris. » C’était mon rêve, depuis que j’étais toute petite je rêvais de partir en France et voilà que cela c’était réalisé… Certes, pas dans de bonnes circonstances mais, j’y étais et j’étais heureuse. Je me sentais libre, je me sentais moi, je n’avais plus besoin de faire semblant ou même de souffrir, j’étais passée à autre chose. J’étais fier de moi, excitée en lui disant que j’avais réalisé l’un de mes rêves les plus fous. Je m’attendais à ce qu’il m’engueule parce que je n’avais rien dit mais au contraire, il soupira avant de me répondre : « Je te rejoints ce week-end ! » A croire que j’avais besoin d’un baby-sitter. S’il y a bien une chose à laquelle je n’avais pas pensé en raccrochant c’était le fait que ma vie allait prendre un tout autre tournant suite à sa simple visite dans la capitale française où je résidais dorénavant.

Jay finit par me rejoindre à Paris comme prévu. Bien sûr sous mes ordres, il n’avait pas informé Annabelle qui devait m’en vouloir à mort et qui m’en voudrait encore plus quand elle apprendrait ma relation avec son ex, avec mon meilleur ami de toujours… « Je veux pas que tu partes… » En effet, j’avais toujours été très proche de Jayden mais depuis une semaine disons que c’était différent… On s’était rapprochés, peut-être un peu trop mais j’en étais contente. Je ne m’étais jamais sentie aussi bien depuis des années. En France, tout était beaucoup plus facile, les choses arrivaient, on ne pouvait les contrôler alors on faisait avec. Une semaine et demie que Jay était là, une semaine que je sortais avec. Oui, les choses s’étaient enchainées très vite mais notre relation durait depuis plusieurs mois en réalité sauf que nous n’en avions pas conscience. Et puis, je le connaissais par cœur, j’étais persuadée que l’on pouvait tenir très longtemps en étant heureux. La tête posée contre son torse, j’adoptais une mine boudeuse pour ne pas qu’il m’abandonne ici. « Deux semaines sans toi ça va être horrible mais, je reprends les cours demain alors je n’ai pas vraiment le choix. Dis-moi que tu vas m’appeler et répondre à mes sms cette fois-ci… » Je relevais alors le regard en sa direction tout en souriant. Cela faisait quatre mois que plus personne n’avait de nouvelles de moi à New York ainsi bien mes parents que Jayden et donc, il avait le droit de s’inquiéter. Quand j’avais des problèmes, j’avais tendance à les fuir laissant tout le monde dans le doute, j’étais une jeune femme très mystérieuse. Mais là je dois dire qu’il avait fait fort, réussir à me faire rentrer à New York ? C’était dingue sachant que c’était la dernière chose que je souhaitais. Il s’approcha de moi, déposa ses lèvres contre les miennes pour que craque. Je prolongeais quelques secondes avant de me retirer en soupirant : « Je te le promets. Après tout ce que t’as fait pour moi, je te promets que je te donnerais des nouvelles aussi souvent que je le pourrais. » Et voilà comment je vais me retrouver à New York… On rentre au pays ma petite Andie !