Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Vitaly-Teddy Phoenix Mawnfell. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 09/01/1994 et aujourd'hui j'ai 18 ans ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiant en littérature et je fréquente souvent les Alpha Xi Delta à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Louis Tomlinson Je n'ai pas la grosse tête ! franc - sage - chiant - sensible - pointilleux - peureux - froid - raisonnable - passif impulsif - cultivé - doué - méfiant - agile - souriant - mesquin - tactile - amusant - fleur bleue - attachant - jaloux passif - protecteur à l'extrême - joueur - taquin - paradoxal - sarcastique - imprévisible - décalé - méfiant. a une mémoire excellente ϟ a une culture incroyable ϟ lit énormément en très peu de temps ϟ a 18 ans ϟ réponds froidement aux personnes qu'il ne connaît pas ϟ est accroc aux câlinous et à son Adam ϟ mange de façon très équilibrée ϟ est doué en cuisine ϟ n'hésite pas à dire ce qu'il pense ϟ déteste son père ϟ sa mère est alcoolique ϟ il est vierge ϟ oublie tout le temps sa montre ϟ n'est pas plus accroc que ça à son portable, juste pour les appels & textos ϟ il pleurniche souvent ϟ mais est très facile à consoler ϟ il est tactile et adepte des jeux de mains -jeux de vilains lalala- ϟ adepte du sarcasme mais prend tout au premier degrés ϟ a une peur prononcée pour la solitude être seul le terrifie littéralement.

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ LOVELY TURTLE. : Capucine. Âge ♢ 16 ans. Pays/Région ♢ Réunion. Comment trouve-tu le forum ? ♢ Le design est coloré, frais j'aime beaucoup . Où l'as-tu trouvé ? ♢ Je ne sais plus j'ai cherché un paquet de temps sur le top-site. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ .

À première vue, mon histoire est d'un pathétique assez déprimant. Je n'ai jamais eu de parents ou plutôt, mes parents ne m'ont jamais considéré comme étant leur fils, je crois. Mon père, je ne connaissais ni son nom, ni sa tête. Apparemment je ressemblais à ma mère ; soit. Je m'en fichais totalement, les gens me comparaient mais moi, ce que je voyais en ma mère, c'était une grosse vache alcoolique. Elle jouait les femmes célibataires bien rangées mais ne valait pas plus que papa. Elle qui lui adressait toujours ses monologues d'esseulée ; je n'ai jamais compris sous quel angle elle se sentait plus maternelle que lui n'était paternel. Il n'y a pas à dire ; mes parents étaient pour l'un, un fantôme, pour l'autre, un cadavre ambulant. Cela ne m'a en aucun cas empêché d'avancer. De toute façon, il m'a fallut supporter les odeurs nauséabondes du vomis et de l'alcool vieux que ma mère se tapait tout les jours toute mon enfance. J'avais toujours une étoile qui veillait sur moi, je le savais ; c'est là que Adam est apparu. Du haut de mes 6 ans, je n'avais toujours pas déterminé si j'aurai une femme plus tard ; je ne savais même pas que les homo existaient. Tout ce que je savais, c'était que je me sentais atrocement bien avec lui, c'était mon meilleur ami, mon petit voisin bouclés, le rayon de soleil aux parents friqués et attentionnés. Tellement attentionnés qu'ils ont toujours eu une place pour moi à leur table. J'avais la famille que je n'avais jamais eue, avec eux. Il avait tout partagé ; ses parents, sa maison, son amitié. Tout. Je n'aurai jamais pu tomber sur amitié plus sincère. À seulement 7 ans, je savais déjà à quel point Adam jouerait un rôle important dans ma vie. Oui, je savais déjà qu'il était la chose qui comptait le plus pour moi. Mais je n'avais aucune d'idée de la raison exacte. Il faut dire, question secrets de la vie, j'étais mal assuré. J'avais sept balais, pleurait pour une écorchure alors que les autres tapaient dans les ballons, moi je les évitais et jouais les mauviettes. Adam avait cette façon de me faire sentir bien dans toutes les situations ; j'avais découvert en moi une personne presque sociable. Une personne à laquelle on pouvait s'attacher. Et à chaque fois qu'il me tirait par le bras pour retourner dans la piscine de boules colorées, on souriait comme des débiles. Puis je faisais la moue parce qu'il filait avec les autres, les enfants turbulents et téméraires. Vous savez, ceux qui n'ont peur de rien, qui continue de sauter même avec un doigt en moins. Je n'étais pas de ceux-là. Adam le sentait mais, il ne voulait pas me blesser alors il me rattrapait toujours avant que je ne parte, il échangeait quelques boutades avec moi et me laissait gagner. Il pensait que j'étais le naïf, mais c'était lui en vérité. Ça a toujours été lui.

Il faisait froid. Atrocement froid. Je me souviens m'être emmitouflé dans la couette géante que la mère de Adam m'avait prêtée. J'étais en train de dormir, comme un bébé. Un rêve pour le moins étrange où je voyais mon ami briller au soleil, je cherchais à le rejoindre mais le sable se dérobait sous mes pas ... puis je fus brusquement tiré de mon sommeil ; j'eus envie de grommeler, de protester. Réveiller un adolescent pendant son sommeil, c'est mauvais pour la croissance ! Mais une lueur de panique dans les yeux de la femme qui se tenait devant moi, la mère de Adam. Ce qu'il se passait, je voulais savoir pourquoi elle était venue là mais cette dernière semblait tellement sonnée par un choc dont je ne pouvais déterminer la cause ... des larmes coulèrent sur ses joues alors je me précipitais à son chevet. C'est alors qu'elle balbutia grossièrement entre deux hoquets « Phoenix ... C'est Adam ! » non, c'était impossible ! Mon attention se détourna vite de la femme écroulée de chagrin, les escaliers filèrent sous mes pieds et lorsque j'arrivais sur la chaussée, pieds nus, le corps à moitié couvert, je découvrais mon pire cauchemar. Adam, allongé sur la route, le corps ensanglanté. J'ai cru à sa mort. J'y ai cru, puis je ne voulais pas, j'espérait, je courrai près de lui, attrapai sa tête et lançai unregard noir de reproches au conducteur affolé. « Mais vous attendez quoi ?! Appelez une ambulance VITE ! » j'approchais doucement mon oreille au niveau de son coeur pour écouter ... « Tu crois que j'suis mort Nix ? Tu me déçois. » il était mourant, se vidait littéralement de son sang mais trouvait encore le moyen de rire de la situation. Je ne pus retenir un léger rire, mais demeurais dégoûté par la scène ; j'avais peur. Tellement peur que le froid ne m'atteignait plus. L'ambulance semblait mettre un temps fou à arriver, alors que l'höpital n'était pas à plus de 3 minutes de la maison. C'était intenable de voir Adam dans cette posture, allongé, les jambes probablement brisées. Il fallut attendre que l'ambulancier me tire Adam des bras pour que le froid commence à me ronger l'échine. C'est ainsi qu'on m'embarqua dans l'ambulance, avec la mère de Adam et Adam. Je voulais crier, lorsque je vis l'infirmière me recouvrir avec une couverture ; lui dire de s'occuper de Ad', pas de moi ! S'il venait à rendre l'âme ... non je ne pouvais même pas penser à ma vie sans mon meilleur ami, sans mon Adam, ma bouffée d'air. J'entendais les machines clignoter, les sons se stabiliser puis repartir et j'aurai tellement voulu me boucher les oreilles ; devenir aveugle, être foudroyé sur place pour avoir encourager Adam à aller à cette fête d'adolescents. Je jetais des regards apeurés autour de moi, voyant les ambulanciers s'agiter, être à la limite de la panique générale.
Ce fut rapide, trop rapide puis tellement long ... je suivais le brancard, serrant la main de Adam dans la mienne, il était désormais inconscient et jamais je n'avais senti ce pincement immonde au coeur, cette sensation de perte ; je ne voulais pas le perdre. Dans l'hôpital, je savais qu'il y avait une chance, ils le sauveraient. Mon regard fit un tour, je cherchais une infirmière des yeux et lui demandait, la respiration saccadée « Vous allez le sauver ?  » j'avais besoin d'être rassuré, son affirmation de la tête me calma légèrement, si bien que j'eus le temps de penser à la mère de Adam. Sa mère, elle devait toute aussi dévastée que moi mais, je ... ne savais pas consoler les gens. Sauf Adam, je ne savais pas consoler avec tact les personnes extérieures à Adam. C'était un challenge très compliqué pour moi. La nuit fut longue et silencieuse, nous guettions le moindre geste et lorsqu'il arriva, mon rythme cardiaque accéléra de telle façon à ce que je ne puisse plus respirer; la peur revint, les iris verts apparurent et me clouèrent sur place : il était revenu. Revenu, bien vivant. Comme si le soleil s'était éteint, puis rallumé, toujours plus brillant. « Tu m'aimes quand même un peu Nixou ? » je lui offrais un sourire et câlinais sa main. « Repose-toi, s'il te plaît, repose-toi. » les vapeurs de l’anesthésiant devaient lui monter à la tête ; j'aimais mieux penser cela. Quoiqu'il en soit, je ne pourrai pas revivre cet accident, pas avec Adam, pas quand ça touche sa vie de façon aussi tendancieuse. Pas quand j'ai tellement peur que chaque blessure qu'il pourrait subir devient une phobie qui me ronge. Adam et moi, on est si proche que ça gêne presque. C'est mon meilleur ami, il vous le répétera quarante fois pour que ça s'ancre dans votre crâne. Après tout, ce n'est pas parce que je suis gay qu'il l'est aussi. On fait tout ensemble depuis un certain temps ; depuis l'université, le seul chemin qui nous éloigne -sans pour autant qu'on se perde de vue, je ne pourrai pas m'imaginer loin de lui, voyons- ce sont les confréries, les autres élèves un peu moqueurs, les filières d'étude. C'est étrange, je n'arriverait jamais à comprendre ce que je ressens réellement pour Adam. Pourtant c'est évident. Mais c'est assez utopique pour invoquer des licornes arc-en-ciel. Pathétiquement fleur bleue, je préfère rester dans mes bouquins et profiter des repas et autres choses qu'on peut encore faire à deux, avec mon meilleur ami, avec Adam.