Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Dylan Minie Martin-Dubois. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 15 Mai 1992 et aujourd'hui j'ai l20 ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiante en psychologie et je fréquente souvent les Psi Upsilon à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Emma Stone Je n'ai pas la grosse tête ! Me décrire ? Je n'aime pas tellement ça. M'enfin... Je crois que j'y suis obligée ! Je m'appelle Dylan Minie et rien que mes noms sont particuliers. Dylan est un prénom masculin et Minie est la petite amie de Mickey. Fuck yeah. Ensuite... Je crois que j'ai un physique plutôt amusant, enfin c'est ce qu'on me dit. Je suis petite, je suis -à la base- rousse et j'ai des yeux verts. D'ailleurs, je change de couleur de cheveux comme de chaussettes. Le plus souvent, je garde ma couleur naturelle mais il m'arrive de passer par des phases blondes ou brunes. Mes petites manies... J'adore me ronger les ongles et me les vernir aussi. Je change de vernis quasiment tous les jours ! J'aime bien me recoiffer aussi et tripoter mes mains; il faut toujours que je sois en mouvement, je suis une hyperactive. On me dit d'ailleurs souvent que je suis une vraie petite pile électrique. Enfin, pas que ça ! J'adore faire la fête, une vraie fêtarde, par contre je suis très naïve et influençable, ça m'a jouer des tours dans le passé. Néanmoins on peut dire que je suis plutôt froide et avec des airs supérieures. Et peut-être même un peu vaniteuse. Mais bon, je suis comme ça, j'y peut rien !

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ Solène. Âge ♢ 13 yo. Pays/Région ♢ Normandie with my friends les vaches. Comment trouve-tu le forum ? ♢ Superbe, j'adore le design . Où l'as-tu trouvé ? ♢ Viva Partenariat. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ Hakuna Matata, mais quelle phrase magnifique ! .

16 Mai 1995. "Oh ! Mais qui vois-je ! C'est Dylan !" La petite fille -oui, la petite fille et non le petit garçon- se retourne et voit celle qu'elle appelle la grande dame. Elle fixe la dame de ses yeux verts malicieux en attrapant de ses petits mains potelées ses deux nattes de cheveux roux qui tombent de chaque côtés de sa tête. Elle sourit, mais elle n'aime pas cette dame. Elle a l'air très cruelle sous ses airs gentils. Dylan ne l'aime pas. Elle a beau lui offrir beaucoup de cadeaux, elle peut aussi être méchante. Mais ici et maintenant, Dylan se sentait protéger. Elle était dans la grande maison familiale, il y avait ses parents à côté d'elle ainsi que beaucoup d'autres adultes. "Qu'est-ce que tu es mignonne, ma puce ! Tiens, c'est pour toi !" ajoute-t-elle avant de donner un gros paquet emballé de papier cadeau à Dylan. La petite fille sourit, tandis que sa mère, Marina, remercie chaleureusement la dame. "Merci" murmure Dylan. Elle prend le paquet dans ses petites mains, l'ouvre soigneusement et y trouve une jolie poupée en porcelaine dans une boîte en plastique. Elle passe ses petits doigts dans les anglaises brunes de la poupée, elle fixe ces grands yeux bleus inexpressifs, ce teint pâle, ces joues rosées, cette robe pleine de rubans kaki, cette petite ombrelle accroché à la main de la poupée. Elle est magnifique. "Elle est très belle", commente Dylan. "Oh ! Je suis ravie qu'elle te plaise, ma petite chérie !". Puis, la mère de Dylan emmène les adultes dans le grand salon où ceux-ci s'installe à table et commencent un long repas qui durera tout l'après-midi. Dylan s'installe dans un coin de la pièce et passe toute l'après-midi à jouer avec ses cousines. C'était vraiment un très bel anniversaire, aujourd'hui. Dylan monte dans sa chambre pendant le repas du soir car elle est vraiment très fatiguée. Elle enfile son pyjama et pose sa nouvelle poupée à côté de son lit. Elle n'aime pas la grande dame, mais elle doit bien avouer qu'elle adore déjà cette poupée; "Charles..." Dylan sort de sa chambre et jette un coup d'oeil par la porte entrebaillée de la chambre de ses parents, et soupira. La grande dame était encore là, c'était normal, Dylan la voyait souvent dans la chambre parentale seule avec son père, mais là, elle ne comprenait pas pourquoi son père lui faisait des bisous sur la bouche. D'habitude il ne lui faisait pas ça, parce que c'était réservé à la personne qu'on aimait. Mais c'était maman qu'il aimait, non ?

Juin 2006. "Oui, Katherine", ironise Dylan. Elle passe une main dans ses cheveux roux, agacée. Qu'est-ce que cette pouffe lui voulait encore ? Parce que très franchement, elle n'avait rien à lui dire, avec ses petites perles blanches ringardes à son cou, sa façon de lever son petit doigt en prenant son thé, son brushing parfait, ses petites ridules aux coins des yeux, non, vraiment rien. "Minie... Parle moi sur un autre ton, je suis ta mère !" Dylan sent la rage bouillonner en elle. Elle avait toujours été très impulsive et elle a très envie d'exploser et de dire en face tout ce qu'elle pense de l'espère d'ordure qui se tenait devant elle. Mais elle se contente, comme d'habitude, de garder ça en elle. "Premièrement, je m'appelle Dylan, et deuxièmement, je ne suis PAS ta fille !", gronde la jeune fille. Sur ce, elle attrapa son sac de cours et sortit du manoir de son père, poursuivi par celui-ci tandis que sa belle-mère pleurait à grosses et fausses larmes. Dylan a bien du mal à ravaler les larmes de colère qui lui montaient aux yeux. Comment cette fille, cette voleuse, osait-elle lui dire ça...? Plus jamais elle ne reviendrai. On pourrait dire ce qu'on voulait d'elle, mais elle ne remettrait plus jamais les pieds dans ce manoir puant le renfermé. La jeune fille marcha pendant des heures ce jour-là, perdue dans les rues de New York. Elle traversa la ville de long en large, sans se soucier qu'elle manquait la journée d'école, cherchant un endroit pour dormir. Finalement, elle passa la nuit à l'hôtel, et encore, et encore, jusqu'à ce que le gérant de l'hôtel se demande (enfin) ce que faisait une gamine de 14 ans seule ici et la vire. Finalement, elle décida de vivre chez une amie.

19 Mars 2012. "Bonjour, Papa" déclare Dylan, une boule dans la gorge, en poussant la grande porte en chêne sombre du manoir. Chaque fois qu'elle passait cette porte, elle se rappelait ce moment où, à 14 ans seulement, elle l'avait claqué et était parti vivre sa vie seule. Comme elle avait été stupide ! Elle avait passé quelques jours à l'hôtel puis chez une amie, mais à cet âge, qu'aurait-elle pu faire ? A cet âge là, vous êtes stupides. Dylan est finalement retournée chez elle, dégoûtée et fulminant de rage. Sa fierté en avait pris un coup, ce jour-là. Et elle avait toujours une boule au ventre en posant son pied sur le parquet ciré de la maison. Quand elle entendait les pas de Katherine, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que peut-être, sa mère était revenue ? Mais non, c'était impossible. Sa mère se trouvait sûrement en France, son pays d'origine. Elle ne pourrait jamais pardonner l'adultère de son père. Même pour sa fille unique, même pour elle, elle ne reviendrait pas. Dylan était une sorte d'erreur, elle en avait consciente. Tout en pénétrant dans la vaste salle de séjour, le coeur battant, Dylan vit son reflet dans le grand miroir au dessus de la cheminée. Elle avait les traits tirés, les yeux cernés. Ses cheveux blonds mi-longs tombaient sur ses épaules avec la même grâce qu'un mammouth en tutu. Ses yeux verts avaient perdus leur éclat. Elle n'était plus la même. "Bonjour, Minie". Dylan se retourna et découvrit... Katherine. Elle fronça les sourcils et une lueur de rage s'alluma dans ses yeux. Elle avait envie de lui hurler dans la figure "JE M'APPELLE DYLAN PUTAIN !" et pourtant elle répondit simplement : "Bonjour, Katherine". Elle se mordit la lèvre pour ne pas lui hurler en face. Dylan devait se montrer calme et aimante pour continuer d'habituer ici. Elle se rendit dans la cuisine saluer son père avant de monter les marches de l'escalier en marbre à toute vitesse. Une fois dans sa chambre, elle lâcha un soupir de soulagement. Il n'y avait qu'ici qu'elle se sentait chez elle. La jeune femme s'assit sur son lit et fixa un bon moment une poupée en porcelaine, avec de belles anglaises brunes, posée dans un coin de sa chambre. Elle se perdit dans ses pensées. Elle se souvenait des après-midi pluvieux qu'elle passait à jouer avec cette poupée, essayant d'oublier que sa maman avait disparue pour de bon. Elle pensait qu'elle avait de la chance d'avoir un père très riche, directeur d'une entreprise multi-nationale, mais qu'elle était toujours catalogué comme fille de rien. Elle repensait qu'un jour elle avait été une petite fille rousse, jeune et innocente, et que désormais elle était indépendante et étudiante. Pfffio. La vie était bien plus compliqué qu'elle n'y paraissait.