Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Théa Sixtine Lennon-Cador. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 3 juillet 1989 et aujourd'hui j'ai 23 ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiante en médecine et je fréquente souvent les Alpha Xi Delta à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Emma Stone Je n'ai pas la grosse tête ! Aux premiers abords, on pourrait penser que Théa est quelqu'un de froid ; mais lorsqu'on apprend à la connaitre, on comprend rapidement qu'en réalité, c'est une perle. Optimiste et possédant une joie naturelle de vivre, la jolie rousse n'est pas moins pour autant une personne irresponsable, bien au contraire. Certes, elle accorde difficilement sa confiance, mais ceux qui font partie de sa famille ainsi que de ses amis peuvent toujours compter sur elle en cas de besoin. Déterminée et intelligente, dès qu'elle a un objectif en tête, rien ne la fait reculer et elle fait absolument tout pour l'atteindre. Physiquement parlant, on peut dire que Sixtine est une très jolie jeune femme. Dotée d'une taille dans la moyenne et d'une corpulence assez fine, elle est née blonde, mais durant son adolescence, a décidé de se teindre les cheveux en rouge, malgré les clichés à propos des roux. Avec ses magnifiques yeux de chat bleus, Lennon-Cador fait généralement retourner les garçons sur son passage. On peut dire qu'elle n'a pas à se plaindre sur son physique. Elle n'a pas vraiment de manies, excepté le fait de se passer la main dans les cheveux lors des états de stress.

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ prettygirlrock. Âge ♢ vingt ans/i]. Pays/Région ♢ [i]france. Comment trouve-tu le forum ? ♢ sublime . Où l'as-tu trouvé ? ♢ par selena . Un dernier mot pour OHCU ? ♢ gooo .

« Pouvez-vous m'accorder cette danse, mademoiselle Lennon ? » Encore un de ces fichus bals qu'elle détestait plus que tout, où elle aurait tout donner pour éviter d'y être, mais en vain. C'était toujours la même chose : le rassemblement des familles de la haute société, en longues robes de dentelle Oscar de la Renta et capelines sur la tête pour les femmes et smokings Armani pour les hommes, les cheveux parfaitement coiffés en arrière, tenu à grand renfort de gel. Ces commérages sans fin à propos de tout et de rien et surtout à jaser sur la prétendue relation de la fille de cet aristocrate français avec un jeune homme provenant d'une classe inférieure, -comprenez, un pauvre- à tirer sur leurs pipes, boire du brandy et du champagne qui coûtait des milliers d'euros, manger du caviar et exécuter des danses de tango, de cotillon ou de valse. C'était d'un ennui. Évidemment, si ce n'était à cause de l'obligation de ses parents, jamais Théa ne s'y serait rendue, surtout qu'elle ratait son talk-show favori, The Ellen DeGeneres Show . Mais le cas contraire aurait été impossible : les Lennon avait une image à tenir, et ce, depuis des siècles. Son père, Owen, était le descendant direct d'une lignée d'aristocrates anglais, à la tête d'une fortune colossale. Il était le parfait stéréotype de ces hommes provenant de classe soi-disant supérieure ; toujours vêtu de luxueux costumes, invité en vip aux soirées les plus prisés, travaillant sans relâche pour diriger les restaurants et hôtels cinq étoiles placé un peu partout en Angleterre, en France, et en Italie dont il était le pdg. A vrai dire, il n'avait aucun besoin de bosser, étant donné que l'argent dans son compte lui suffisait largement pour mener la vie dont il souhaitait jusqu'à sa mort, mais Owen disait toujours que les vrais hommes ne devaient cesser de travailler. Qu'un homme fainéant n'en était pas un et le travail était une valeur que sa famille lui avait inculqué. Durant sa jeunesse, il avait fréquenté les meilleures écoles, et c'était d'ailleurs à l'université d'Oxford qu'il avait rencontré celle qui deviendrait sa femme. Levannah Cador. Fille d'un noble baron français, la jeune femme était née et avait grandi dans la capitale française qu'est Paris, dans le prestigieux seizième arrondissement, avant de décider d'entreprendre ses études de sociologie à Oxford également. Un coup de foudre immédiat entre eux deux, parait-il. Si bien qu'ils avaient fini par sortir très rapidement ensemble, avant de se marier quelques temps plus tard en grande pompe à Londres, après l'accord de leurs familles respectives puis décider de s'installer définitivement, dans une sublime villa de la caputale anglaise. C'était le mariage cliché de gens de la bonne société, comme on peut parfois le voir dans les films : le mari souvent absent, occupé par son travail et l'épouse qui reçoit ses amies pour prendre le thé et discuter des derniers potins, dans un enivrement de parfum à l'odeur vanillé, probablement Dior ou Chanel, accompagné de gloussements et d'éclats de rires discrets. Chacune se vantait des dernières prouesses de leurs époux, ou de leurs enfants, tentant d'en mettre plein la vue aux autres femmes présentes dans l'immense salon. Puis une question revenait sans cesse : « Et vous Levannah, pensez-vous à avoir un enfant ? » Levannah n'avait jamais aimé ce train de vie. Elle avait été élevée à la dure par sa mère, qui ne rechignait sur aucune règle et qui lui avait enseigné très tôt les bonnes manières pour intégrer cette haute société. La belle blonde devait sans cesse faire attention à tous ses faits et gestes, et ce, depuis gamine. Pas de vulgarité, parler poliment, s'asseoir comme il faut, manger de la bonne façon... Elle s'était souvent sentie comme un robot, à qui l'on indiquait quoi faire. Mais avec le temps, elle s'y était résolue, étant donné que de toute façon, se rebeller et venir contre ce mode de vie n'aurait servi à rien, sauf à se faire éjecter de la famille par ses propres parents, car oui, pour sauver leur " honneur " et leur image, ils en auraient été capable. Peut-être, une fois qu'elle serait mariée, serait-elle libre, se disait-elle. Mais, pas du tout, cela n'avait changé en rien. Ainsi, Cador s'était faite la promesse que si un jour, elle avait des enfants, elle se montrerait plus compréhensive et douce que ne l'avait été sa propre mère à son égard. Alors, elle répondait que oui, elle y songeait, que oui elle aimerait avoir un enfant. Et son souhait devint réalité puisque deux mois plus tard, la jeune femme tombait enceinte. Un évènement qui ravit leurs familles respectives, qui attendirent avec impatience l'arrivée du bébé. Neuf mois plus tard, le trois juillet quatre-vingt neuf dans une clinique privée, vint au monde l'unique enfant des Lennon : Théa Sixtine.

Théa était une enfant calme, paisible, loin du modèle de gosses qui crient et pleurent à longueur de journée et qui donnent envie aux parents de s'arracher les cheveux. Lorsqu'elle fut en âge de marcher et de comprendre petit à petit les choses, sa mère, qui passait le plus clair de son temps en sa compagnie étant donné qu'elle avait arrêté de travailler pour s'occuper pleinement de sa fille, l'aidait à faire des puzzles, des coloriages ; où encore elles regardaient toutes deux des dessins animés à la télévision, avant d'aller faire un tour à la piscine, histoire de commencer à apprendre à nager, sport que Levannah aimait particulièrement. Ella avait grandi dans un environnement stable, et aimant, entouré de gouvernantes et d'une famille qui l'ultra-chouchoutaient, et se pliaient en quatre pour lui faire plaisir. De ce fait, elle n'avait manqué d'absolument rien. Très tôt, comme tous les petits provenant de familles aisées, on lui apprit les bonnes manières, afin qu'elle les assimile le plus rapidement possible. Si son père se montrait plus autoritaire, lorsqu'il était à la maison, sa mère elle en revanche était plus attentionnée. Elle ne posait pas beaucoup de limite à sa " blondie ", comme elle aimait l'appeler. Car, déjà petite, Théa était dotée de la même blondeur que Levannah, avec un visage parfaitement ciselé. En grandissant, la jeune fille fit tourner bien des têtes, avec les garçons qui se retournaient deux fois sur son passage. Mais, la jolie blonde n'y prêtait pas vraiment attention. Et pour cause ; elle était bien trop occupée avec toutes ces activités qui lui prenaient la plus grande partie de son temps : la danse classique, qu'elle pratiquait assidûment, le théâtre, mais également le surf qui devint vite une grande passion, étant donné qu'elle se rendait durant chaque vacances à Biarritz, prestigieuse station balnéaire française. Cependant, ce qu'elle préferait le plus, c'était le dessin ; dessiner des vêtements surtout, et inventer des modèles. Mais, Sixtine ne mit pas ses études de côté, bien au contraire. Passionnée par l'école et avec la soif d'apprendre chaque jour de nouvelles choses, l'adolescente était une élève exemplaire, appréciée par tous ses professeurs, qui faisaient des pieds et des mains pour l'avoir dans leurs classes à chaque début d'année scolaire. Pour elle, se retrouver le soir avec un amont de devoirs n'était pas une corvée, et à la limite, elle préférait ça plutôt que de se rendre à une fête bruyante, où tous les jeunes seraient complètement bourrés ou/et défoncés. Très souvent, ses amis lui demandaient si elle était une adolescente normale. (a) Mais cela ne la gênait en rien. Car Ella avait toujours eu de grandes ambitions, comme intégrer la médecine une fois qu'elle serait admise à l'université, pour espérer devenir plus tard, une chirurgienne et ainsi, sauver des vies.

Durant son adolescence, Théa avait été priée -forcée- d'assister à de nombreuses soirées chics, afin de se familiariser avec tout le bon gratin de Londres. Et comme d'habitude, elle retrouvait les mêmes personnes ayant un balai au cul, parlant de trucs complètement inutiles, et étant hypocrites au maximum. Le pire était surtout ces robes à corsets serrés qui l'empêchait de respirer. On lui avait toujours reproché d'être froide, voire arrogante d'ailleurs, ce qui la faisait plus rire qu'autre chose car la seule d'entre eux qui ne l'était pas, c'était bien elle. C'est vrai, elle n'était pas l'une de ces personnes à être d'une générosité infinie, à sourire à tout bout de champ et se montrer très agréable. Pour la jolie rousse -qui avait décidé finalement de teindre ses cheveux en roux-, ceci relevait plus de l'hypocrisie qu'autre chose. Elle n'était pas méchante pourtant, et lorsqu'on lui demandait de l'aide, elle ne refusait pas. Mais elle avait appris à se méfier avec le temps, de tous ces soi-disants " amis " opportunistes, simplement intéressé par son argent et son statut. De ce fait, accorder sa confiance en quelqu'un relevait vraiment du challenge. Sixtine, c'était l'adolescente un peu introvertie, qui se montre que très peu aux soirées, qui préfère largement aller se poser devant sa piscine avec un bon sundae framboise, une revue de Vogue à la main. Le même caractère que sa mère. L'adolescente avait ses pricipes également ; excepté la cigarette qu'elle ne pouvait se résoudre à arrêter, buvait que très peu, seulement durant les grandes fêtes, et ne couchait pas. Du moins, pas avant le mariage comme elle disait, même si l'on ne savait jamais ce que la vie nous réservait, évidemment. Puis, deux imprévus se passèrent : premièrement, ce fut son inoubliable rencontre avec Eliott Bluesberry ; ce qu'elle ne savait pas, c'était qu'elle allait tomber amoureuse alors qu'il se rendait à Londres, pour des vacances certainement, pendant plusieurs années. Cependant, rien de réellement concret ne se passa entre eux, tout était laissé en suspens, avant de perdre contact. Puis, suite aux nombreuses infidélités de son père qui refirent surface, sa mère demanda le divorce, puis avec sa fille, elle déménagea en Amérique, New York plus précisément, où Théa fut re-scolarisée pour sa dernière année de lycéenne. La fin du lycée approchait, et c'est sans surprise, avec une excellente mention que Sixtine obtint son baccalauréat. Il faut dire qu'elle avait travaillé comme une dingue durant toute l'année pour le réussir. Puis, comme elle en rêvait, elle s'inscrivit à l'université de Columbia, plus précisément, qui comportait le meilleur cursus de médecine, intégrant par la même occasion la confrérie des Alpha Xi Delta. Sans savoir qu'elle va retrouver Bluesberry, également étudiant à Columbia.