Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Anésidora Pandore Pencey. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 8 mai 1991 et aujourd'hui j'ai 21 ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiante en arts plastiques et serveuse le soir et je fréquente souvent les Gamma Phi Beta à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Kristen Stewart Je n'ai pas la grosse tête ! « Pour commencer, je suis plutôt discrète et timide, je déteste attirer l'attention sur moi. La solitude est ma plus grande amie, j'aime rester au calme et seule, je n'aime pas être entourée de mondes ou être le centre de l'attention. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, sous mes airs de gentille demoiselle se cache une jeune femme très maligne, avec un air de coeur de pierre, je peux réussir à embrouiller les gens ou bien leur faire du mal avec des simples mots. Je ne fais pas confiance aisément, je suis une personne bornée qui ne laisse pas entrer les gens aussi facilement dans sa vie. Je peux me transformer en demoiselle plus qu'énervante quand on me cache quelque chose, je n'aime pas vraiment les surprises, elles me font plaisir, serte, mais l'attente est un vrai supplice pour moi. Si vous avez le malheur de me cacher quelque chose, soyez sûr que je serais une plus agaçante pour trouver ce que c'est. Autant dire que je ne suis pas patiente et de cela ressort mon aspect très négatif de ma personnalité. Je me renferme facilement sur moi-même au moindre problème croyant être la fautive du début à la fin. Je suis extrêmement maladroite, j'attire depuis toujours tous les problèmes qui se trouvent autour de moi, en plus de ça, je suis incapable de me défendre physiquement. Je ne suis pas pour autant influençable, j'ai assez de caractère pour résister, personne ne peut m'influencer dans mes choix, quand j'ai quelque chose en tête, il est dur de m'en sortir. J'ai toujours eu un côté attachant et sensible qui fait de moi une personne douce et attentionnée, j'aime les personnes qui m'entourent. »

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ Tutti-Frutti. Âge ♢ 19 ans. Pays/Région ♢ France. Comment trouve-tu le forum ? ♢ Bien . Où l'as-tu trouvé ? ♢ PRD. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ Hum..

« Tout le monde rêve du conte de fées, mais avouons-le cela n'existe pas. Je n'aime pas parler de ma vie mais c'est un passage obligé si l'on veut oublier le passé, paraît-il.
C'est sous le ciel nuageux de Londres que je me décidais, enfin, à pointer le bout de mon nez. Le huit mai 1989 pour être plus exacte. C'était malgré tout, une très belle journée de mai. Mes parents ainsi que ma famille m'attendaient déjà depuis quelques jours, j'étais arrivée en retard, à croire que je ne voulais pas affronter la vie trop rapidement. J'avais eu raison. Lors de son accouchement, ma mère décéda suite à des complications. Suite à cela on me déposa brièvement dans les bras de mon père qui, attristé par cette perte, me déposa soigneusement dans un lit. C'était le début d'une grande distance entre lui et moi. Les premières semaines, suivant ma naissance, j'ai été confiée à mes grands-parents.
Je me nomme Pandore Anésidora Pencey. C'est ma mère Alice, une jeune femme pleine d'assurance, qui avait choisi mes deux prénoms. Tous deux sont tirés de la légende de la boîte de Pandore, ma mère était une femme passionnée de mythologie grecque ainsi que par l'art. C'est l'une des choses qu'elle m'a transmises. J'ai aussi hérité de son calme et son sang-froid. Mon père me l'a toujours décrite comme une femme exemplaire. « Elle était belle et avait de magnifiques yeux verts, comme les tiens » m'ait-il toujours répétés. Cette absence m'a toujours pesé. J'avais le regret de ne l'avoir jamais connu et la conscience de l'avoir tué. Mon père, Alcibiad, était un homme plutôt timide et solitaire, c'était sa curiosité qui le faisait parler. Au premier abord, il était plutôt froid et grincheux, il n'était pas facile de savoir ce qu'il pensait. J'avais l'impression de le décevoir constamment. Mais que je le veuille ou non, je lui ressemblais beaucoup, j'avais la même maladresse que lui. J'étais tout de même plus courageuse. Le dialogue ne passait pas entre nous, depuis toujours, nous nous contentions de vivre sous le même toit. Il subvenait à nos besoins avec son boulot de mécanicien qui ne lui rapportait pas grand-chose. Plus le temps passait, plus j'étais seule. Je me suis réfugiée dans des passe-temps. La musique fait part entière de ma vie, je pourrais passer des heures à écouter du bon vieux rock. C'est mon père qui m'a offert ma première guitare, je ne l'ai jamais quitté depuis. Je me suis intéressée très vite à l'art, c'était ce qui me liait à ma mère. Je me suis exercée afin d'être meilleure de jour en jour. Depuis j'aime beaucoup faire de la peinture, c'est un bon moyen d'exprimer ce que je ne peux pas dire.
« Le temps est venu de partir » ce sont les mots que mon père m'a prononcés un vendredi soir en rentrant chez moi. Il m'a brièvement expliqué vouloir quitter la ville, cette idée était réfléchie, il avait déjà un boulot ainsi qu'un appartement. Je ne bronchais pas, c'était pour nous un nouveau départ. Quelques jours plus tard, nous avions emménagé dans un petit appartement à New York. J'étais aux anges, il y avait des galeries à chaque coin de rue. C'était un endroit qui ne dormait jamais, il était habité par une ambiance chaleureuse. De jour en jour, j'y prenais goût et Londres ne me manquait désormais plus.
Le soir, je donnais des concerts dans les bars de la rue où j'habitais. Autant dire que je n'attirais pas vraiment l'attention, c'était ce que je voulais. J'étais une personne assez timide et calme, je ne voulais pas attirer les regards sur moi. Les situations embarrassantes, je les fuyais. Même si je me moquais de ce que les gens pensaient à mon égard, je ne voulais pas devenir un quelconque objet d'attention et encore moins un soufre douleur. Mon père ne ramenait plus beaucoup d'argent et plus il avançait, plus la vie pour lui était dure. La perte de ma mère lui pesait sur le moral et je me sentais davantage coupable. Il sombrait dans l'alcool de jour en jour. L'appartement ne comptait qu'une seule chambre et il me la céda pour ne pas me réveiller la nuit. Pendant qu'il passait la porte d'entrée, qu'il faisait tout tomber sur son passage, qu'il allait vomir tout ce que son estomac ne pouvait accepter, moi, je me trouvais dans mon lit, incapable de trouver le sommeil tellement tout cela me faisait peur. Je souffrais en silence avec mon oreiller pour étouffer mes larmes et hurlements.Mon père m'avait rendu solitaire. Les seuls moments où il était sobre, je les passais dehors. Je commençais ma journée au lycée et je l'ai terminée en soirée dans les bars avec des amis. Plus le temps passé et plus moi aussi, je sombrais dans l'alcool et les substances illicites. Je recherchais des sensations que je ne connaissais pas encore, je voulais combler le vide qui c'était creusé en moi en me consolant dans les faux sentiments de mes amis d'un soir. Je m'étais réfugiée dans les bras de Tyler qui lui aussi soufrait tout autant que moi. Nous avions une relation assez libre, sans réel attachement. Aucun sentiment ne nous unissait, on s'appréciait et c'était le plus important. J'étais cependant consciente de ce qui m'arrivait, j'étais très peu fière de ce que je devenais et ça ne me ressemblait en rien. Mon père sombrait encore et toujours et moi, je n'étais pas à ses côtés pour le sortir de ses démons. La distance entre lui et moi était devenue plus grande, nous ne nous parlions plus désormais, nous nous contentions juste de vivre ensemble. Je savais que je n'étais pas cette personne et quelques jours plus tard, Tyler était déjà oublié, comme mort.
La routine se faisait pesante et mon moral était au plus bas. Je ne prenais plus le temps de jouer de la guitare comme je le faisais autrefois et mon inspiration ne venait plus. Je m'occupais de l'appartement comme je pouvais, il était devenu à mon goût. Je faisais de mon mieux pour aider mon père, mais ça ne servait strictement à rien, il était trop tard. Mes études jusqu'ici étaient plates. Mes notes étaient excellentes, seulement je passais le moins de temps possible dans l'établissement où je me trouvais. Les professeurs me disaient intelligente et sérieuse, mais je ne profitais en rien des années qui devaient être les plus belles. Je faisais partie tout de même de celle qui avait un « avenir », avec mes bons résultats, je décrochais une bourse et étais prise à Colombia.
Mon trajet jusqu'à la maison se fit avec le sourire. J'avais le sentiment d'avoir accompli quelque chose dans ma vie, une chose dont ma mère aurait été fière. Je rentrais chez moi, avec pour la première fois depuis très longtemps, l'envie de voir mon paternel et de lui annoncer la bonne nouvelle. Je poussais la porte de l'appartement, qui était entrebâillée, à mon grand étonnement. Je savais déjà que rien n'allait se passer comme je le voulais. Le silence régnait. Je m'avançais un peu plus, cherchant la raison et, arrivant à la salle de bain je retrouvai mon père allongé sur le sol. Il était mort.
Les mois qui passèrent fur diffèrent de ma vie antérieure. J'étais entrée dans l'université qui m'avait acceptée et y apprenait les arts plastiques. J'avais décroché un job de serveuse dans un bar pas très loin de mon appartement. Ce dernier n'avait pas changé, même s'il était devenu plus lugubre depuis la mort de mon père. »