Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Alvérize Bliss Stevens. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 13 octobre et aujourd'hui j'ai 19 ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiante en danse et je fréquente souvent les Lambda Chi Alpha à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Taylor Swift Je n'ai pas la grosse tête ! C'est toujours trop facile de se décrire soi même. Pour les autres, je suis peu extravertie. Oui, trop peu. Mais qu'est-ce que j'y peux, moi après tout ? Je suis très franche, et ça, ça n'est pas vraiment une qualité... Elle m'a couté chère en amitié ma franchise... Je suis plutôt rancunière, si vous m'avez fait une crasse, ne m'approchez plus. Je suis dynamique et impatiente.D'ailleurs, j'adore répéter : ne remet jamais au lendemain ce que tu peux faire le jour même. Je suis aussi très impatiente, et je déteste que l'on me fasse attendre. Ces derniers temps, j'ai beaucoup changé, j'ai vécu des choses dures, ce qui ont fait que je suis devenu plus raisonnable. Je suis fière de ma grande taille, ça me fait des belles jambes. En effet, je mesure un mètre soixante dix sept, et j'en suis fière. Passons. Je suis fine, je fais attention à ma ligne, je pratique du sport tous les jours. De la danse, du footing. J'ai une peau assez blanche, je ne bronze quasiment jamais. En plus, je n'aime pas bronzer, ça tombe à pic. Mes cheveux sont blond, ma couleur naturelle, et je crois que je ne changerais pas de couleur. Ils sont longs, et ondulés. Je ne les lisse pratiquement pas, sauf dans les grandes occasions. Par contre, j'aime bien les boucler, ça rétrécit la longueur, et c'est plutôt jolie. Mes yeux sont d'un bleus un peu vert. J'aime les souligner de maquillage, mais je n'aime pas avoir l'air trop maquillée. M'enfin, ça reste un détail. .

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ c.. Âge ♢ 16. Pays/Région ♢ france. Comment trouve-tu le forum ? ♢ WHAOU. Où l'as-tu trouvé ? ♢ top obsession. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ LOVE .

Cher journal,
La vie me parait bien trop compliquée. Je ne la comprends pas. Pour l'instant, je n'ai jamais été véritablement 'heureuse'. D'ailleurs que veut dire ce mot réellement ? Rien, ça n'est qu'un mot. On ne peut pas savoir ce qu'il représente avant de l'avoir vécu. Le bonheur, voilà ce qu'il me faudrait.

Mais dès le départ, ma vie était vouée à l'échec. J'étais bien trop timide et réservée, je n'ai jamais réussi à décoller cette étiquette de 'coincée' en quelques sortes. Ça me colle à la peau. J'envie tellement les filles plus extraverties, plus garces, oui j'envie les garces. Elles ne se laissent pas faire, ne se laissent pas marcher sur les pieds. Si j'étais comme ça, tout irait mieux je crois. Tout le monde me respecterait. Je ne serai plus la petite fille fragile.

J'étais bien en Autriche. Je menais une vie convenable là bas, entourée de ma mère, mon père et mon frère, Sharod. Seulement pour je ne sais quelle raison, mes parents ont choisis de déménager. Quitter l'Autriche, pour s'installer aux USA. Les USA ? Le rêve pour toutes les filles de mon âge. Seulement, je ne suis pas comme les autres moi. J'aime la simplicité, et si j'avais pu rester en Autriche, je l'aurai fait. Sans hésitation.

Une fois installé aux USA, j'ai constaté que ça n'était pas si terrible. Certes ici tout va à deux cents à l'heure, mais je m'y suis fait. De toute manière, j'y étais forcée. Mes parents étaient très strictes, je ne pouvais guère imposer mes choix. Et même si j'avais pu, je ne l'aurai pas fait. Je ne suis pas ce que l'on appelle une "rebelle". Je suis plutôt du genre à obéir à mes parents.

Certes l'Autriche me manquait, mais pour moi tout allait bien. Seulement voilà, mon frère Sharod de qui j'étais très proche est devenu de plus en plus indépendant à l'alcool. Parce qu'il est mon frère et parce que je l'aime, j'ai tenté maintes et maintes fois de le raisonner. Mais rien n'y fait, il ne voulait pas m'écouter, et résultat aujourd'hui c'est froid entre nous, on est distants l'un vis-à-vis de l'autre. Et vous ne pouvez pas savoir à quel point il me manque.

Mes parents étaient tout à fait au courant des problèmes d'alcoolémie de mon frère. Mais ils s'en fichaient totalement. Enfin presque. Le meilleur remède qu'ils aient trouvé pour le faire cesser de boire ? L'envoyer en université. Et moi aussi, par la même occasion. Moi je n'avais rien demandé, mais encore une fois je n'ai pas eu mon mot à dire. Mais j'ai tout de même trouvé que ça me ferait du bien. Être enfin séparée de mes parents, c'est comme une bouffée d'oxygène. Hélas pour mon frère, si cet envoi en université était faite pour le faire cesser de boire, et bien ça n'est pas gagné. Au contraire, maintenant qu'il n'a plus personne pour le surveiller, il boit encore plus qu'avant. Tout à l'heure je vous avouait que j'aurai aimé avoir un peu plus de caractère, un peu plus confiance en moi, eh bien c'est surtout parce que je voudrais ouvrir les yeux de Sharod. Je voudrais lui donner une baffe et lui dire « mais pourquoi tu fais ces conneries ! Regarde ce que tu es devenu ! » Mais je ne peux pas faire ça. Je ne suis pas comme ça.

Columbia c'est cool. Enfin cool, c'est un bien grand mot. Disons que je m'y plais. Je fais des études en art, en danse. En fait j'aurais presque pu être heureuse. Ayant toujours fait de la danse, il ne me fut pas difficile d'intégrer les cheeleaders, avec je m'entends bien. Ici, j'ai décidé que les règles avaient changées. Fini les mensonges, les trahisons, j'ai fait une croix sur mon passé. J'ai décidé de ne plus se faire marcher sur les pieds. De me faire respecter. Et pour l'instant, cela marche. Sauf pour une certaine personne... Il s'appelle Thomas.
- Tiens, tiens.
- Encore toi... Qu'est ce que tu veux encore ?
- Te voir.
- Arrête tes conneries Thomas. Tu viens encore pour m'emmerder, je le sais.
- C'est que t'es intelligente, quand tu veux.
- T'as vu ça. Maintenant dégage. S'il te plait.
- Certainement pas.
Le jeune homme plaqua ses mains contre le mur sur lequel j'étais adossée, m’empêchant alors de m'en aller.
-Allez Alvy, avoue. Tu n'es qu'une pauvre coincée, tu n'as personne à aimer.
Je démarrai au quart de tours. Je poussai Thomas, le plaquant à son tour contre le mur. Puis avec détermination, j'avouais :
- Je... Je ne suis pas une coincée Thomas. Je sais aimer et me faire aimer en retour, tu sais. Mais tu veux que je soie sincère, pour une fois ? Je préfère jouer. Le jeune homme marqua de l’intérêt pour mes paroles, et je poursuivis, de façon charmeuse. Et si tu veux tout savoir, j'ai envie de toi. Vraiment. Je pourrais te plaquer une nouvelle fois contre le mur et t'embrasser à pleine bouche, tellement t'es canon aujourd'hui. Mais je le fais pas. Et tu veux savoir pourquoi ? Tu ne me mérites pas. Au fait, seul mes amis m'appellent Alvy. Je le lâchai, et m'éloignai , un sourire en coin affiché aux lèvres. J'avais gagné cette fois, mais ça n'était pas toujours le cas. Et je savais qu'il saurait quoi dire pour me faire mal.