Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Sinah Aleksian Messon. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 24 Février et aujourd'hui j'ai 19 ans ans. Dans le monde cruel du travail je suis étudiante en médecine et je fréquente souvent les Alpha Xi Delta à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à Barbara Palvin Je n'ai pas la grosse tête ! La vie ne m’a pas spécialement épargnée, cela dès mon plus jeune âge, pourtant j’ai pris sur moi dès le début pour essayer de vivre correctement malgré tout, et surtout de vivre comme une jeune fille de mon âge ; et je pense que j’ai réussi. Je suis une fille banale, que ce soit au niveau de mon caractère ou au niveau de mon physique, mais commençons par mon mental. Bien qu’étant banale, je suis quelqu’un d’assez complexe – comme toutes les jeunes femmes de mon âge me direz-vous – ; je peux réagir à une situation identique de plusieurs façons selon mon état d’esprit. Par exemple, si quelqu’un me prend dans ses bras pour me montrer son affection pour moi, je peux réagir normalement et répondre à l’accolade avec plaisir, être complètement tétanisée ou même m’emporter brusquement ; et cela pour une même personne, de même si l’on fait une réflexion sur mon passé. Enfin bref. Je suis une personne assez facile à vivre je pense. Je ne suis pas du genre à m’apitoyer sur mon sort, à pleurer pour tout et pour rien etc. Non moi je suis plus la fille qui va toujours bien, même si c’est tout le contraire. Je ne peux pas dire que je suis quelqu’un de très sociable, en fait, j’aime être entourée d’autres personnes et tout, mais c’est très rare que je fasse le premier pas vers des inconnus, sûrement que je suis trop introvertie pour ça. J’essaye d’être calme à tout moment, calme et agréable même. Sinon, on peut noter que comme une grande majorité des personnes de mon âge, j’aime m’amuser et faire la fête, malgré mon passé. Je ne vais quand même pas me priver non ? Pour finir, on peut dire que je suis du genre à vivre au jour le jour, je n’aime pas me prendre la tête à réfléchir au lendemain, que ce soit lors d’une relation ou pour mon avenir professionnel, social ou je ne sais quoi. On a qu’une vie après tout. Sinon, côté physique, l’homme qui m’a élevée pendant mes sept premières années me répétait sans cesse que je ressemblais à ma mère, cependant, je n’ai jamais pu vérifier ses propos, ne serait-ce qu’avec une photo. Si je me souviens bien, il me racontait que mes yeux bleus étaient identiques à ceux de cette parfaite inconnue, tout comme mon nez et mon sourire, alors que mes cheveux châtains venaient de lui. Seulement, je ne l’ai jamais vraiment cru ; je n’étais même pas sûre qu’il ait connu ma mère. Enfin bref. Il n’y a pas grand-chose à dire sur mon physique ; je suis juste banale, et cela même si l’on me fait souvent remarquer que j’ai de beaux yeux qui se marient bien avec la pâleur de ma peau et la couleur de mes cheveux. Sinon, je ne suis ni trop grande, ni trop petite : je mesure environ un mètre soixante-quinze pour à peu près cinquante-cinq kilogrammes, mais cela, c’est franchement inintéressant. Et pour finir, vestimentairement parlant, je suis assez simple. Je ne me prends pas la tête avec des morceaux de tissus, et cela, tout en restant féminine.

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ Astrid. Âge ♢ 20 ans. Pays/Région ♢ Lorraine, France. Comment trouve-tu le forum ? ♢ Superbe ^^. Où l'as-tu trouvé ? ♢ Je crois que c'est grâce à un partenariat. Un dernier mot pour OHCU ? ♢ euuh.. Je vous aime tous? Ouais ça fait quatre mais bon.

« Et Sam ! On peut venir chez toi ce soir ? Comme ça, on pourra parler de tout et de rien, comme de ta rupture avec Kelyan. » Ces deux filles, là, ce sont des amies que je connais depuis je ne sais combien d’années ; sûrement depuis mon arrivée chez les Messon à mes quatorze ans, il y a donc cinq ans. « M’appelle pas Sam, Kay’. Et puis je ne veux pas déranger les Messon, alors ça sera pour une autre fois d’accord ? » C’était comme cela à chaque fois que l’on me parler de ma rupture avec Kelyan ou que l’on me proposait d’aller chez moi. D’ailleurs, ce n’était pas chez moi. Ce n’était qu’une famille d’accueil comme les quatre autres que j’avais connues depuis mes sept ans ; ils me considéraient peut-être comme leur seconde fille, mais moi, je les considérais plus comme des connaissances, à la limite des amis, et j’essayais donc de me faire la plus discrète possible en évitant par exemple d’inviter quiconque chez eux. Et puis franchement, je n’avais pas envie de parler de ce mec. On avait beau avoir été ensemble pendant six mois, je ne pouvais plus le supporter. Ce n’était pas mon premier copain, et je m’entendais très bien avec mes ex en général, mais lui, il s’était acharné plus d’une fois sur moi, en me frappant ou autre. Evidemment, personne n’était au courant ; je ne voulais pas en parler, c’était fait à présent. J’avais réussi à le quitter en le menaçant de le dénoncer et cela avait suffi. « Tu sais, ça les dérangerait pas que tu nous invites hein. Ils nous connaissent à force. » Je haussai les épaules doucement. Phoebe – ma seconde amie – avait raison, mais je ne pouvais m’en empêcher. Dans ma famille d’accueil précédente, on avait voulu me faire croire la même chose, sauf qu’à chaque fois que je prenais cette initiative, je me retrouvais enfermée dans ma chambre sans repas, ou aux fourneaux à servir de bonne. Je n’étais jamais tombée sur une famille aussi sympathique que les Messon : j’avais passé les sept premières années de ma vie avec un homme qui se disait être mon père, mais il a disparu du jour au lendemain, et depuis, j’enchainais les familles d’accueil, passant de celle avec un père alcoolique qui accueille un gamin seulement pour recevoir des allocations à celle où le fils ainé – en plein dans l’âge bête comme on dit – décide de profiter de sa nouvelle ‘’sœur’’, sans oublier les familles qui n’en ont rien à faire et qui ne cherchent qu’à recevoir – une nouvelle fois – les allocations. Non, franchement, je n’avais pas à me plaindre d’eux. « On verra une autre fois. Je dois aller chercher Beth au collège là. » Comme à chaque fois, je m’esquivais, je fuyais dès qu’il y avait quelque chose qui me déplaisait. Sûrement que j’ai hérité de la lâcheté de mon soi-disant paternel, et j’ai remarqué cela assez vite en fait, à ma première fugue à mes dix ans. Mais au final, je crois que ce sont mes fugues qui m’ont sauvé la mise ; au bout de deux ou trois, mes familles d’accueil se débarrassaient de moi, et je n’avais plus à les supporter. C’était mieux ainsi. Finalement, ce jour-là était le dernier jour où j’aurais pu inviter mes amies ; le lycée étant fini, nous avons toutes pris des chemins différents, et tandis que moi, je restais à New York, Phoebe partit en Californie et Kaylen en Europe.