Ma carte d'identité Bonjour petit citoyen. Je vais faire dans les règles et me présenter. Je m'appelle Sidney Hawkes-Cavendish. J'ai fêté mon dernier anniversaire le 13 février et aujourd'hui j'ai vingt-trois ans. Dans le monde cruel du travail je suis troisième année de médecine légale et je fréquente souvent les Psi Upsilon à mes heures perdues. Souvent, on me dit que je ressemble beaucoup à amber heard Je n'ai pas la grosse tête ! On comprendra que sa principale qualité est bien entendu sa perfection, son don d'exceller dans n'importe quelle matière et ce, peu importe le nombre de temps qu'elle a consacré à ses études, sa capacité d'apprentissage grandissante est irréprochable, cela ne serait rien sans sa soif de perfection, son envie de se surpasser à chaque fois. On peut définir ce trait de caractère comme étant une détermination excessive, Sidney ne voit pas cela de la même manière, non elle le voit comme étant du courage, de la force de caractère. Ne jamais baisser les bras, voila sa principale devise qu'elle respecte chaque jours de sa vie, profiter du moment présent en est un autre cependant, ne profite pas des moments opportuns préférant peut-être les consacrer davantage dans ses études ? A vous de voir, enfin avec sa détermination, on peut voir le subtil mélange de sa patience et de son sens des responsabilités. Elle entretient intelligemment ses relations et en déduis toujours les pours et les contres et c'est à partir de ces observations qu'elle peut en déduire si la personne en vaut la peine ; Petite Futée ? Je dirais même que Sidney est bien plus que ça : prévoir ses conséquences à l'avance, voilà un énorme progrès dans ce qu'on peut appeler la maturité. La manipulation est-ce véritablement un défaut ? Non puisque sans un talent d'actrice, jamais ses tentatives de manipulation seraient crédibles, alors étant excessivement futée, la demoiselle cachera généralement bien son jeu la plupart du temps pour arriver à ses fins ... Cruel ? inhumain, faire croire aux autres qu'ils détiennent exactement ce qu'ils veulent sans pour autant leur laisser la moindre chance c'est ce qu'on appelle un brin de génie. D'autre part, Sid fonce et n’a pas peur de dire ce qu'elle pense. Elle possède une technique imbattable pour combattre ses peurs ; elle ferme les yeux et compte jusqu'à cinq, à partir de ce moment-là elle doit oublier sa frayeur et continuer. La douceur, la demoiselle est très douce et attentionnée, privilégiant ses amis et ses proches à tout autre chose dans le monde. C’est aussi une très grande passionnée de musique, de théâtre, de cinéma, de peinture. La jeune femme est également très franche, ne mâchant pas ses mots pourrait on dire. Elle à tout simplement horreur de garder les choses pour elle, elle va droit au but sans se soucier des répercutions que certaines choses peuvent faire sur la personne en question. Bien entendu, elle est beaucoup plus douce sur ce point-là avec les gens qu’elle aime, afin de ne pas les blesser.[/i].

Avoue qu'on joue à cache-cache.

Prénom/Pseudo ♢ celle qui n'a pas de pseudo . Âge ♢ twenty yo. Pays/Région ♢ france (a). Comment trouve-tu le forum ? ♢ magnifique, vraiment !. Où l'as-tu trouvé ? ♢ good question, je dirai prd si ma mémoire est bonne . Un dernier mot pour OHCU ? ♢ ce forum gère la fougère .

Some are born to sweet delight, some are born to endless night. ♞ Tout débuta un treize février 1989 ; ma naissance fut longue et quelque peu douloureuse pour madame Hawkes-Cavendish. Cette irlandaise de vingt-trois ans venait enfin de mettre au monde son deuxième enfant, une fille pesant pas moins de trois kilos et quelques. Les grands yeux de ce petit être vinrent alors à s'ouvrir timidement. Ses petits bras se dirigèrent vers celle qui était désormais sa mère pour le restant de sa vie. Les parents l'appelleront Sidney. Aux côtés de la mère résidait un autre enfant ; d'une taille et corpulence moyenne, des cheveux d'un blond couleur paille, des yeux bleus océan ainsi qu'une peau pâle. Aucun doute, il s'agissait bien de Don Vito Cavendish, le frère de ce nouveau-né. Un peu plus loin, l'air ébahi, trônait son paternel : monsieur Cavendish, un italien pur souche. Un sourire angélique s'afficha rapidement sur les lèvres de cette petite famille réunie dans la chambre confinée. Anna semblait être un ange tombé du ciel et pourtant, sa vie ne faisait que débuter, remplie de longues péripéties et probablement semée d'embûches.

Mon enfance se déroula sans grande peine. J'allais à l'école, me faisais des amis. J'étais toujours celle qui entraînait les autres à commettre des bêtises, des actes et gestes idiots. Je me faisais souvent punir en primaire mais généralement, ce n'était pas bien grave au vue de mes excellentes notes que je ramenais à la maison. Petite, je me disputais souvent avec mon frère - plus âgé que moi - mais outre ses disputes purement fraternelles, nous nous aimions. A l'époque, je n'étais pas aussi admirative vis-à-vis de lui que je ne le suis maintenant. Il a toujours été là pour moi. Parfois, je m'amuse à me remémorer ce jour d'été où je m'amusais dans le bac à sable - je devais avoir trois/quatre ans - et qu'un gamin plus âgé m'avait poussée. Je m'étais mise à pleurer et mon frère m'avait vengée. Il était mon sauveur tout comme mes parents étaient mes héros.

I don’t believe in heaven, I’ve been living in this hell. ♞ Mon père est un homme ayant une grande influence en Sicile. Riche industriel aux multiples talents, il a su se faire un nom en Italie et semble plus respecté que jamais. Pourtant, je connaissais l'autre facette de mon père. Derrière le visage si impassible et froid se cachait un homme bien plus cruel encore. Je n'avais aucun doute sur le fait qu'il fasse parti du réseau mafieux d'où toute cette richesse qui coulait à flot chez nous. Pour ma part, cela arrangeait mes affaires ainsi que celles de mon frère puisque nous pouvions nos offrir tout le luxe dont nous désirions. C'était la belle vie. Jusqu'au jour où un macabre accident de la route couta la vie à ma mère. J'avais vingt ans à l'époque et je me rappelle que cette nouvelle avait effondré toute notre famille. Mon père le premier. Puis, les années s'étaient écoulées terriblement rapidement, arrivant à l'âge de vingt-quatre ans. J'entamais une nouvelle année à l'université de Florence - prestigieuse université italienne - en médecine. Mon rêve ? Devenir médecin légiste. J'étais très douée, je le savais et tout le monde me le disait. Pourtant, c'est durant les vacances d'été de la même année que tout bouscula pour moi. Je me remémore cette scène où j'étais tranquillement assise dans le canapé du salon, relisant un bouquin de chirurgie, lorsque mon père déboula dans la pièce - costume trois-quarts Prada, ceinture et cravate Ferragamo. Très chic, comme à son habitude - et me coupa dans ma lecture. « Je t'envoie à New York, Sid. » Je levais les yeux vers mon paternel tentant de savoir s'il plaisantait. Il s'avérait plus sérieux que je ne le pensais. « Pourquoi papa ? » Nous avions toujours cette habitude de discuter dans notre patois sicilien. A cran, je l'observais longuement. Mon père est quelqu'un qui sait particulièrement bien masquer ses sentiments. Nul doute qu'il en avait gros sur le cœur lorsqu'il me vit partir. Pourtant, il m'avait tout expliqué. J'allais à New York, à Colombia plus précisément pour 'me permettre de décrocher un boulot convenable'. Foutaises. Il me dégageait car il avait des problèmes. Mais je ne fis pas d'histoires et m'exécutais : je m'étais résignée à rester auprès de mon père et avais fait mes valises. Le petit oiseau a pris sa volée.

I care about three things. Money, the pleasures money brings me, and you. ♞ J'ai désormais vingt-six ans et cela fait deux ans que je me suis installée à New York. Là-bas, c'était le coinidéal pour concrétiser mon rêve. Cultivée, indépendante et riche, quoi de mieux rêver ? Je suis une jeune femme travailleuse, bosseuse, qui n'a pas froid aux yeux et vous savez quoi ? Je n'ai qu'une seule hâte, terminer mes études et me trouver un boulot. Alors, je trouve qu'une bourge pétée de tunes dans un tel endroit, ça en jette. Et je faisais tout pour que ça se remarque. J'étais bien décidée à rentrer dans le rang de ces jeunes qui risqueraient d'avoir un avenir prometteur. Pour cela, il fallait que j'acquière une certaine côte, que je sache manipuler autrui, jouer de mon charme et que je montre que j'en voulais. Être battante, voilà ce que je devais être. C'était du tout cuit. Sans compter que je m'appuyais sur le compte bancaire de mon père pour satisfaire toutes mes envies. J'ai tout : je suis belle, jeune, riche. À un détail près : je suis belle, jeune, riche et lucide. Et c’est ce détail qui ne foutra pas tout en l’air.