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Charlott & Noah

Cela faisait déjà une semaine que j'avais eut l'opportunité de faire ce shooting. Le patron m'avait rappelé pour m'annoncer que les photos allaient être publiées. Je ne savais pas encore lesquelles il avait choisit, mais j'en étais déjà très heureux. C'est vrai, je n'avais que 19 ans et mes photos allaient être publiées. Bon peut-être que ça serait un flop total mais bon, au moins j'étais allé jusqu'au bout.Bref pour fêter j'étais sorti entre potes en boite. On c'était énormément amuser et sans mentir, on avait pas mal bu. Nous n'étions pas non plus ivre mais disons qu'on avait une dose plutôt élevée d'alcool dans le sang. Par chance, l'endroit ou nous étions allée ne se trouvait pas loin de chez moi, au moins je n'avais pas besoin de prendre la voiture. En revenant chez moi, je m'étais endormi direct, mais la nuit fut de courte durée...

Il devait être environ 10h30 quand on frappai à ma porte. Je décidai de ne pas répondre. Mon interlocuteur finira par partir! J'essayai donc de me rendormir mais au bout de 5 minutes d'acharnement je décidai de me lever. J'enfilai rapidement un tee-shirt et un jean et parti ouvrir la porte. Je n'étais pas encore totalement réveiller puis venir chez les gens à cette heure là un dimanche! Je soupirai "C'est bon j'arrive!" Je passai rapidement devant la glace de la porte d'entrée pour remettre mes cheveux en place (sans grand succès). Après tout cela, je décidai d'ouvrir la porte. Je me frottais les yeux, pour être sûr de ce que je voyais. Pincez moi, je rêve!! Mademoiselle Princesse! Je n'eus le temps de rien dire qu'elle me poussa sur le côté pour pouvoir rentrer. Elle qui était habituée au luxe, elle n'allait pas être déçue! (surtout vue le bordel de mon loft) "Te gênes pas surtout!" Dis-je sèchement. Bon je suppose qu'elle était venue récupérer ses photos, mais ce n'est pas une raison!

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Charlott & Noah

Euh... J'ai bien entendue ou c'est une illusion? "Tu me fais une place dans ton lit?" Cette phrase à le don de me réveiller. Puis sans poser de question, c'est vite dit! C'est pas tout les jour qu'une fille toque à votre porte pour demander à prendre votre lit! Elle commence alors à rentrer et poser sa veste. Oui, bien sûr fais comme chez toi, pensais-je! Elle commence alors à se diriger mon lit qui est encore défait puisque je viens à peine de me lever. "Oh pop pop! Tu attends là! J'ai passé une nuit très courte et mon lit, je le garde! Si tu veux rester, tu reste mais mon lit je le garde!" Beh ouai, mon lit c'était mon lit et on y rentrait pas sans y être invité! Et là il est clair que même s'il y'avait une attirance physique entre nous, ce n'est surement pas elle que je vais inviter dans mon lit! Ah sa non! Elle insista alors du regard! "Non, non tu prends le canapé si tu veux, mais je garde mon lit!" Non mais sérieux elle se prend pour qui?! Elle est peut-être riche et à tout le monde à ses pieds près à réaliser ses moindres désire, mais moi elle ne m'aura pas!
Je la laisse donc en plan là, et me dirige vers mon lit qui est séparé du salon par un paravent. Beh ouai, même en vivant seul l'intimité était importante! J'y mettais un point d'honneur! Je soupirai alors avant de me remettre en caleçon pour retrouver mon très chère lit que j'aimais tant dans de tels moments! Je me rallongeais alors dans mon lit sous la couette et au bout de quelques secondes je remarquai la présence de Charlott. Je me relevai pour prendre une position assise. Je soupirai de plus belle. Et bien, mon dimanche était vraiment gâché! "Puis je peux savoir pourquoi c'est mon lit que tu choisis! T'as un hôtel pour toi toute seule et surement dans un luxe qui te conviendrais mieux!" Puis sérieusement, je devais être la dernière personne chez qui elle voulait se reposer, non?

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Charlott & Noah

T'as pas envie de me supplier, mais personnellement je suis bien tenté par cette solution. Je lui adresse donc un petit sourire en coin! Je suis sûr que ça doit être le pieds de voir notre chère petite bourge supplier quelqu'un qui plus est son ennemi! "Je t'assure que cette option me tente!" dis-je dans un large sourire. Je lui proposa alors le canapé, ce qui n'avait pas l'air d'enchanté notre jeune Waldorf. Je la laissai tout de même pour me remettre dans mon très cher lit. Elle vint me rejoindre, se mettant devant moi. Je lui demandai alors des explications. Et bizarrement, elle me les donna de suite. C'est vrai, c'est Waldorf dont on parle, une petite bourge capricieuse! Elle m'expliqua alors que son frère avait fait une fête dans la suite à côté de la sienne. Oh pauvre petite, pensais-je, elle n'a pas eut ses 12 heures de sommeil! Je ne pus m'empêcher de dire "Il n'y a pas que toi qui à passer une nuit blanche, moi aussi, même si c'est pour une tout autre raison! Et est ce que je viens chez toi, réclamer un lit? Non, bien sûr que non!"

C'est alors qu'elle me dit que je lui devais bien un morceau de couette et de matelas. Okay, 1 à 0! Je savais qu'elle faisait référence à notre deal. Je faisais tout ce qu'elle voulait, bien sûr dans la limite du raisonnable! Bon pour l'instant ce n'était pas grand chose, mais tout de même! Puis sérieusement qui irait demander ça à la personne qu'elle déteste le plus? Personnellement je préfèrerais dormir dans ma voiture plutôt que d'aller réclamer chez elle! Je soupirai avant de réfléchir. "Okay, t'as gagné je te laisse une place!"Elle me regarda surprise. Quoi? Elle croyait tout de même pas que j'allais lui laissé mon lit pour elle toute seule et me taper le canapé! Elle a fumé ou quoi?! "Quoi? Tu crois quand même pas que je vais dormir dans mon canapé pour te laisser la place?! On est chez moi je te rappelle!" Elle me lança alors un de ses nombreux regards qui voulait tout dire. "Oh ne tant fait pas, je n'ai aucune intention de poser le petit doigts sur toi! Grosse perte de temps! "

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Elle ? Le supplier ? Il pouvait toujours rêver. C'était inverser les rôles. Qui avait supplié une certaine blonde à l'accompagner à une séance de shooting où elle avait dût jouer les mannequins ? Qui ? C'était Noah. C'était Noah Camerson qui suppliait Charlott Walfdorf et pas le contraire. Alors qu'elle pouvait comprendre le petit sourire rêveur qu'il ait à l'idée de changer les rôles mais il pouvait toujours courir, il était hors de question que la jeune fille se mette à genoux pour lui demander quoi que ce soit. D'ailleurs, il lui devait une fière chandelle et il avait plutôt intérêt à ne pas se montrer trop réticent à subir ses caprices parce que ça faisait partit de leur marché. Elle l'avait dit, il ne savait pas à quoi il se risquait. Mais peu importe.

La jeune fille n'avait pas hésité à rentrer dans la chambre du photographe. Enfin. Dans ce qui servait de chambre puisque c'était juste un coin de l'appart avec un paravent pour faire séparation. Rien a voir avec ce a quoi la jeune fille était habituée mais elle fit l'effort surhumain de ne pas faire de petite remarque. Elle se laissa glisser le long du mur et resta un instant assise sur le faux parquet avec une mine mi boudeuse, mi agacée. Elle expliqua vaguement au jeune homme la raison de sa présence et finalement l'écouta critiquer sa décision de venir toquer chez lui. elle le rembarra vite fait bien fait.

- En même temps ici personne ne t'empêche de dormir, ta nuit blanche tu l'as choisie. Pas moi.

La jeune fille sut que c'était gagné lorsqu'elle lui rappela leur petit marché. Ravie, la jeune fille allait se relever et bloqua un peu lorsqu'il dit qu'il "lui laissait une place ". Quoi ? Il allait rester là ? Non mais le canapé il était cool mis a part les chips. Il pouvait y aller non ? Bah si. Pourquoi il voulait rester là. Soit c'était pour partager le lit avec elle et malgré l'antipathie qu'ils s'accordaient l'idée n'était pas à écarter. Ou bien il esperait qu'elle se degonfle et qu'elle ne veuille pas partager. Non, Cha n'aimait pas partager. Mais pas de soucis. Elle le ferait craquer. Elle se leva alors tout de même.

- Bien, mais ne te fais pas d'idées.

La jeune fille laissa alors ses ballerines sur place pour aller se glisser dans le lit à la droit du jeune homme. Bon. C'était sur que c'était pas le king size qu'elle avait à elle toute seule dans la suite. Et c'était pas un matela à eau comme elle les aimait tant. Mais elle s'en contenterait. Ici au moins c'était calme. D'ailleurs ouais, c'était vachement calme pour un quartier aussi malfamé que Brooklyn ( cliché Manhantannien me voila !). Il souligna le fait qu'il ne la toucherait pas et que ce serait pour une lui perte de temps. Bien sûr, Charlott avait l'habitude de ce genre de refoulement du jeune Camerson. Parce qu'elle savait qu'elle était autant attiré par lui que le contraire. Mais ça la faisait toujours doucement sourire et elle le prit au mot. Pour elle, c'était presque un défi.

- Paroles.. paroles..

Chuchota-t-elle en déboutonnant sa chemise très lentement, les jambes sous la couverture mais le buste en position assise et bien visible du jeune photographe.

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Charlott & Noah

J'ai peut-être choisie cette nuit blanche, mais j'ai pas choisi qu'on vienne me réveiller à 10h30 du matin, alors hein chut! Mais ça, je suis pas totalement abruti, je me retiens de le dire. Puis vous m'enlèverez pas de la tête qu'elle vient ici pour un truc en particulier! Ouais elle à d'autre amis, bien plus riche ou surement plus proche d'elle que moi! Et ça je m'excuse mais je suis obligé de le dire...et d'une certaine façon..."Et sur tous les gars que tu t'es tapé, y a a pas un qui aurait été d'accord pour t'ouvrir à nouveau son lit?" Ouai, peu élégant je vous l'accorde, mais elle l'a cherché, non?

Finalement je lui accorde mon lit, enfin une demi-place dans mon lit, sachant que j'occupe l'autre partie! Puis avec un peu de chance, elle se dégonflera! Ouais...beh non! En même temps c'est à prévoir, c'est Waldorf dont on parle! Elle se dégonfle pas pour si peu! Elle me dit alors qu'il ne fallait pas que je me fasses d'idée! Pfff, je m'en fous moi d'elle... Ouai bon j'abuse peut-être un peu en disant cela mais je vais pas lui dire, si? "Ne te fais pas d'idée" répétais-je avec sa voix de sainte ni touche "Genre je m'en fais!" Je levais alors les yeux au ciel déconcerté. Charlott, enleva alors ses ballerines avant de se glisser dans mon lit à ma droite. Je dois avouer que d'avoir mademoiselle la princesse dans mon lit c'est bizarre surtout dans de telles circonstances! Je lui dit alors d'un air très sur que je n'avais aucune intention de poser ma main sur elle ce qui sans mentir est vrai. Elle ne peut s'empêcher de chuchoter "paroles, paroles..." Mais j'étais à côté d'elle et pouvais parfaitement l'entendre. Pourtant je ne relevai pas ses propos.

Mademoiselle ne put s'empêcher de déboutonner sa chemise sous mes yeux. Je dois avouer que cela ne me laissa pas indifférent mais je savais bien contenir mes émotions et répliquai d'un air déconcerté. "Quoi? T'es sérieuse? Tu crois que je vais craquer pour trois malheureux boutons?! J'ai vu bien mieux!" Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un léger rire avant de me tourner sur mon côté droit, histoire d'être dos à elle. Après quelques instants, je me retournai face à elle et dis " C'est pas parce que je t'ai laissé une place dans mon lit que tu dois t'imaginer quoi que soit!"

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La jeune fille, assise dans le lit de Noah fut quelque peu choquée de ce qu'il lança par la suite. Décidément il ne digérait pas le fait qu'elle l'eut choisit pour lui tenir compagnie et lui prêter un malheureux bout de lit qui d'ailleurs laissa carrément à désirer mais ce n'était pas le moment de faire la difficile. Quand Noah devenait insultant, c'est qu'il se sentait très, mais alors très mal dans sa peau et ça Charlott le savait. Donc dans un sens elle détesta ce que le jeune homme lança sur un éventuel autre prêteur de lit mais d'un autre côté elle aimait sentir qu'elle tenait les rennes. Elle lui lança un regard en coin avant de faire une moue perplexe. Que repondre à ça serieusement ? Contrairement à beaucoup de gens, Noah ne croyait guère à l'image d'enfant sage qu'elle diffusait. Il n'avait pas de preuve pour démontrer qu'elle n'était si chaste, ni sage mais n'hésitait pas à faire par de ces idées ce qui pouvait agacer la blonde. Elle ne jouait plus le jeu qu'elle avait pu jouer avec Danaë quelques jours plus tôt, et ce depuis longtemps, mais elle n'aimait pas non plus qu'on insinue qu'elle était une salope.

- Mesure tes paroles Camerson. Je ne juge pas ta vie sexuelle, épargne moi tes idées déplacées sur la mienne. Et sens toi flattée de t'avoir préféré a eux.

Bah oui, parce qu'elle avait quand même de sacré canon à son actif. Genre Eliott qui même si il était avant tout un pote, était aussi un beau goss avec qui elle avait couché. Pourquoi elle n'avait pas été sonné chez Eliott ? Parce qu'il y avait des chances pour qu'il ne soit pas seul, tandis que chez Camerson cette chance était minime et tendait même vers zero. Il répète avec très peu de réussite la petite phrase de Charlott et la contredit de nouveau ce qui fait sourire la blondinette. Il ressemble a un gamin quand il réagit comme ça, c'est amusant pour l'héritière qui se contente de rire pendant qu'il lève les yeux au ciel.

Tandis qu'elle defait ses boutons, le jeune photographe joue les déconcerté. Charlott ne s'arrête pas pour autant, même lorsqu'il se retourne pour être dos à elle. D'après lui, il a vu bien mieux. Charlott peut l'admettre mais en même temps, pour l'instant, elle n'a retiré que trois boutons sur la quinzaine que compte la chemise. Elle sourit et jette un coup d'oeil sur Noah retourné. alors qu'elle défait sa chemise et se retrouve en soutient gorge noir il se retourne et prétend que ce n'est pas parce qu'il l'accepte dans son lit qu'elle doit se faire des idées. La blonde se glisse alors dans les draps et demande innocemment :

- Pourquoi tu te remets face à moi alors ?

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Charlott & Noah

Mes idées déplacées? Elle oubli un léger détaille, elles ne sont pas déplacées! Elle peut faire croire à qui elle veut qu'elle est chaste mais pas à moi! C'est vrai, elle a pas l'air du tout d'une jeune chaste! Ces parents ont eut notre âge, ils doivent le savoir! Remarque, mon père était lui aussi de la vieille école et pour lui, il était inconcevable de coucher avant le mariage! Mais de notre temps, qui respectait cette loi?" Ton numéro de petite chaste marche peut-être avec tes parents, mais pas avec moi! T'as pas du tout l'air d'une petite vierge alors arrêtes ton cinéma s'il te plait!" Puis le sens toi flatté, est un peu trop déplacé à mon goût. Parce que pour moi elle cache quelque chose et n'est pas venue ici par hasard. "Je vois pas en quoi je devrais me sentir flatté. Moi je trouve juste ça louche, y'a anguille sous roche! Et quoi que tu dises, tu m'enlèveras pas cette idée de la tête!"

Elle commença alors à déboutonner son chemisier. Lorsqu'elle eut fini, eet que je me tourna vers elle pour lui dire qu'il ne fallait pas qu'elle s'imagine quoi que ce soit, elle se faufila entièrement dans le lit avant de me dire d'un air faussement innocent "Pourquoi tu te remets face à moi alors?" Et pourquoi pas, ais-je envie de lui répondre! Après tout, je suis dans mon loft, dans ma chambre et dans mon lit. Ici c'est moi qui décide! 'Tu oublie un léger détail ma chère, tu es chez moi, et j'ai le droit de faire absolument tout ce que je veux!"

Sur ce et sans attendre sa réponse, je me tournai à nouveau sur mon côté droit, histoire de ne pas avoir notre chère bourge en face. Puis pourquoi s'éterniser sur des broutilles? N'était-elle pas venue, simplement pour dormir? Non parce que là on ne dirait pas. La nuit avait été très courte pour moi et je voulais profiter de l'après-midi. Il fallait donc que je m'endorme rapidement. Elle aussi qu'elle idée de venir toquer chez les gens à 10h30 pour dormir?! Je soupirai pensant à cela avant de fermer les yeux dans l'espoir de tomber dans les bras de Morphée.

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Charlott & Noah

Elle me dit de penser ce que je veux mais de parler moins fort. Je rêve ou elle me donne des ordres alors qu'on est chez moi? Non, non je ne rêve pas! J'allais répliquer mais nu pas le temps car je sentis les ongles de la jeune fille dans mon dos. C'est alors qu'elle me dit qu'il ne fallait pas que j'oublie qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Ouai, c'était le deal, mais dans la limite du raisonnable, non? Elle laissa alors courir ses doigts dans ma nuque. Je dois avouer que ces petits gestes ne me laissaient pas indifférent, mais je ne laissait rien paraître. Je me tournai alors pour lui dire qu'elle ne devait rien s'imaginer et elle me répondit simplement qu'on verrait ça. Elle voulait, on aller jouer. Après tout elle était surement là pour ça! Je m'approchai alors un peu d'elle avant de répliquer "C'est tout ce que tu sais faire? Tu me déçois Waldorf!" Je lui adressai un léger sourire en coin. La partie était engager.

Je n'étais vraiment du genre à jouer à ces jeux là, mais avec elle c'était différent. On chercher à se séduire, tout en continuant à nous jeter des piques et en nous détestant. Ouai, c'est assez paradoxale je l'avoue. Je laissa alors ma main parcourir son corps. Son bras, puis sa hanche...Je la sentis frissonner sous mes doigts et de dois avouer que cela ne me déplaisait pas.

C'est dans ces moment là qu'on se dit qu'une relation comme ça est bizarre, peu seine et je dirais même destructif. Puis si nous étions amenés à coucher ensemble, que se passerait-il après? Non, je ne prétend pas qu'une relation sérieuse s'en suivrait, à ça non. Mais est ce que l'attirance serait toujours là? Ou sérions amener à nous détester sans aucun autres sentiments?

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Ces petits jeux, Charlott avait toujours apprécié même si elle s'arrangeait pour ne pas y jouer trop souvent. Exposant son dos à la demoiselle, le jeune Noah pu sentir les caresses des ongles de la blondinette le long de sa colonne vertébrale et dans la nuque. Ça pouvait sembler innocent mais c'était un geste qui donnait beaucoup plus de sensations que prévu et Charlott le savait bien, l'utilisait à son gré. D'ailleurs elle souriait. Elle ferma les yeux quelques secondes. Certes, elle était venue pour se reposer mais rien ne l'empêcher de le faire en s'amusant un peu. Lorsqu'elle rouvrit les yeux le jeune homme était face à elle et posait une main bien entreprenante sur le bras de Miss Waldorf, main qui descendit jusqu’à sa hanche, arrachant un frisson qu'elle aurait préféré dissimulé. Il demandait si c'était tout ce qu'elle savait faire et la jeune fille attrapa la main du jeune homme pour la retirer de son corps et la lui rendre d'un mouvement légèrement autoritaire. Non, mais on ne touchait pas Miss Charlott ainsi.

- A vrai dire non, mais puisque je ne devais pas me faire d'idées.

Oh, c'était petit, mais c'était amusant. La jeune fille eut un petit sourire tandis qu'elle relevait légèrement la tête de l'oreiller pour se mettre bien face au jeune homme qui semblait vouloir jouer maintenant. Pas un jeu innocent, encore moins un jeu enfantin et sain. Mais ça restait un jeu agréable quoi que pervers et carrément glauque. La jeune fille estimait qu'a dix neuf ans elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait. Elle n'avait pas de sentiments pour Noah, juste de l'antipathie. A la limite, elle le trouvais sexy, carrément canon et désirable mais rien de plus. Pour elle, il n'était qu'un type relou, rancunier mais beau goss.

La jeune fille avait envie de poursuivre le jeu malgré tout. Il l'avait continué en passant une main le long du corps de la blonde, main qu'elle avait retiré sans cérémonie. Par contre, elle l'hésita pas à se tortiller un peu pour se rapprocher du jeune homme et même se coller contre son buste sans pudeur. elle leva les yeux vers lui, sachant qu'il ne serait comment réagir a ce geste qu'on pourrait presque croire affectueux. Finalement elle chuchota :

- N'essaye même pas de me repousser, j'ai le droit a ce que je veux.

Petit sourire en coin. Charlott aime avoir le dessus.

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Charlott & Noah

A ma question pleine de sous-entendus, elle me répondit que non mais puiqu'elle ne devait pas se faire d'idée. Depuis quand notre jeune bourgeoise faisait-elle ce qu'on lui disait? Bon, je savais que cette remarque était pour moi (en même temps on était que tout les deux dans le loft!), pour ce que j'avais dit avant, mais je ne pus tout de même m'empêcher de lui dire: "Et je peux savoir depuis quand on peut te dicter ta conduite?"

Elle enleva alors ma main qui glisser sur son corps pour néanmoins se rapprochais de moi très dangereusement. Et relevai la tête vers moi pour me dire que je n'avais pas le droit de la repousser qu'elle avait droit à ce qu'elle voulait. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un léger rire. Du waldorf tout crachait! Je fis mine que ce geste ne m'atteignais pas et tout naturellement lui dis: "Et?" Ce qui signifiant dans notre langage "Et tu crois que ça va me faire quelque chose?". Prétentieux de vouloir laisser penser ça? Oui je vous l'accorde, mais là voir râler intérieurement n'avait pas de prix!

Elle m'adressa alors un petit sourire en coin. J'avais bien compris qu'elle se croyait en position de force à cause du deal et qu'elle aimé ça. Je dois avouer que je me disais bien que si j'avais su j'aurais fait autrement. Je ne sais pas comment, mais autrement. Mais bon, même si le deal avait bon dos, ça ne me dérangeait pas plus que ça. "Ouais, ce que tu veux" Je marquai un petite pause avant de continuer "Seulement, je pense pas que cela fasse parti du deal." Ouai, faut dire la vérité, le deal avait bon dos. On avait toujours eut cette attirance physique, alors ce n'était qu'un prétexte autant pour elle que moi!

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La proximité de Noah était très chaude sans pour autant être rassurante. Elle était collée à lui, par blottie contre lui. Il n'avait pas passé de bras autour d'elle. Absolument pas. La jeune blondinette appréciait cette proximité sans sentiments. Elle adorait ajouter avec Noah en sachant qu'il n'y aura pas de conséquences. Absolument pas de conséquence si ce net une continuation de l'antipathie. Elle sentait le corps de Camerson tout contre le sien. Elle sentait son soutient gorge contre le torse du jeune photographe. Elle avait un petit sourire et s'amusait.

Finalement, la jeune fille semblait aller un peu au delà de ce qu'ils étaient censés imaginer. Haha. Être dans le lit de Camerson sans qu'il la touché et qu'elle le touche c'etait presque impossible. Depuis qu'ils se connaissaient la tension, l'alchimie physique était terrible. Puissante. Impressionnante. D'ailleurs peut être que s'il n'y avait pas eut l'accident sur l'appareil photo puis sur la petite robe Dior peut être qu'ils auraient pu super bien s'entendre voir sortir ensemble. Mais les deux étaient rancuniers et ça serait difficile pour les deux de laisser tomber leurs ressentiments. D'ailleurs le jeune homme demandait depuis quand on pouvait lui dicter sa conduite et sans hésiter elle répondit :

- On ne le peut pas.

La jeune blondinette eut un petit sourire en coin en se collant d'avantage au jeune homme. Il fit semblant que le fait qu'elle écarte sa main d'elle même et l'interdise de jouer sans lui en donner l'autorisation. Il semblait que Noah n'était pas vraiment gêne et d'ailleurs comprenait bien que la jeune fille utilisait le pacte pour obtenir ce qu'elle voulait. En même temps c'était le but nan ? Bah oui. Oh mais après tout si il voulait laisser le pacte en dehors de cela Charlotte n'était pas contre. Bah oui, tout ce qui était en dehors u pacte lui laisse une plus grande marge de manœuvre pour obtenir ce qu'elle désirait. Elle souffla donc en glissant ses lèvres dans le cou de Noah :

- On laisse de côté le deal alors.

La tension montait, Charlotte le sentait. Mais elle ne voulait pas faire le premier pas. Cela impliquait trop de choses. Par contre elle mourrait d'envie que ce cher Camerson le fasse. En toute innocence bien sur.

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Charlott & Noah

Lorsque je lui précisai que je ne pensais pas que tout cela fasse parti du deal elle me répondit que nous avions qu'a laisser le deal de côté. Je n'y émit aucune objections. Pourquoi le ferais-je d'ailleurs? "On laisse le deal de côté" concluais-je. Elle se rapprochai un peu plus de moi et nous étions collés l'un à l'autre. Pourtant, malgré la proximité, je la sentis réticente à faire le premier pas. Mais mon non plus, je ne voulais pas m'avouer vaincue si facilement. Il allait falloir résister, le plus dur rester donc à faire.

Quand on y pense bien, si nous nous étions rencontrés d'une manière différente, tout aurait été différent. C'est vrai, j'avais mes défauts, mais je ne me mettais pas encore simplement car on me bousillait un appareil. Mais ce n'était pas un simple appareil. Ca bien sûr elle ne devait pas le savoir et n'avais jamais du comprendre ma réaction ou l'avait-elle interprété par le geste d'un petit c*n. A sa place j'aurais pensé la même chose. Cependant c'était un appareil photo qui appartenait à ma mère et... ne l'ayant jamais connu, je me rattachais à tout ce qui lui avait appartenu. Mais cette partie de l'histoire elle ne devait pas la connaître non plus. Je mettais donc vengé sur sa robe, après tout sa garde robe doit faire quoi? 2 fois mon loft? Puis sérieusement, je ne suis même pas sûr qu'elle remette deux fois les mêmes vêtements alors. Et ce jour là, dans ma tête, ce n'était que justice. Maintenant, quand j'y repense, je me dis que j'ai agit comme elle, en gamin capricieux.

Elle glissa alors ses lèvres dans mon cou. Elle faisait en sorte que je craque le premier. Pourquoi? Simplement pour me le rappeler dans le futur. Et même si je mettais juré de ne pas craqué pour cette fille que je déteste tant, je posai fougueusement mes lèvres sur les siennes. Après tout, si chacun de nous attendait que l'autre fasse le premier pas, on n'était pas arrivé! Puis pour moi, ce n'était pas une défaite, mais plutôt une victoire. C'est vrai, même si je fus le premier à l'embrasser c'était bien elle qui était venue chez moi et surement pas pour dormir. Il faut reconnaitre les choses comme elle sont, nous deux, dans un lit, cela ne pouvait terminer qu'ainsi!

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Et la c'était la victoire, l'ultime réussite. Charlotte sentait le corps de Noah contre le sien lorsque les lèvres du jeune homme fondèrent sur les siennes avec fracas. La jeune fille n'emit aucune objection, aucune. Elle accueillit même les lèvres du jeune homme avec énormément de satisfaction. Sans attendre elle laissa le jeune homme l'embrasser avec fougue et se mettre au dessus d'elle, le dominant de toute sa carrure. Le goût de la victoire se sentait dans ce baiser passionné auquel Charlotte s'accrocha comme un naufragé à sa bouée. Elle accrocha ses bras au cou du jeune homme tandis qu'une de ces jambes allait se caler contre la hanche du photographe.

La jeune fille n'avait aucune honte à rendre ce baiser avec tellement de passion. Noah n'avait jamais cru à son numéro de vierge effarouchée et elle n'avait personne à convaincre. Et puis, franchement elle ne risquait rien concernant sa réputation. Noah la détestait et le criait sur tout les toits. Le fait de coucher avec elle ne changerait rien au fait qu'ils ne savaient pas s'encadrer et franchement il serait totalement décrédibilisé à dire qu'il avait couché avec elle alors qu'il disait qu'il ne l'aimait pas depuis plus d'un an. Elle était confortablement installée dans cette idée de sûreté et s'abandonnait e l'étreinte du jeune homme.

- Je savais que tu avais des idées derrière la tête.

Chuchota-t-elle avant de reprendre fougueusement les lèvres du brun. Elle passa une main lentement sur le torse du jeune homme. Elle avait toujours trouver le jeune Camerson plus que canon, craquant, attirant. En se glissant dans le lit du jeune homme elle savait pertinemment que ça ne finirait pas en gros dodo. Du moins pas de suite..

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Charlott & Noah

Sans réticence, la jeune Waldorf répondit à ces baisers. Les baisers devenant plus intense, je me plaçait au dessus de notre petite bourgeoise. Ici, personne ne pourrait nous voir et ceci resterait donc entre nous. Même si je n'avais rien à perdre pour raconter ce qui de passait entre la jeune fille et moi (C'est vrai, les gens qui nous connaissaient savaient très bien que même si nous nous détestions, il y'avait cette attirance qui nous rapprochait malgré nous), je n'étais pas du genre à le crier sur tout les toits. Pourtant je savais que la réputation de la jeune fille serait en jeu, et bizarrement, je me dis que je pourrais toujours m'en servir à l'occasion venu... Ce n'était pourtant pas mon genre d'utiliser ces choses là contre une personne et je ne le ferais que si c'était vraiment nécessaire, mais nous parlons de Waldorf là et avec elle on peut s'attendre au pire! Entre deux baisers, la jeune fille me répliquai qu'elle savait que j'avais des idées en tête. En réalité on en avait tout les deux c'est pourquoi je lui répliquai "Et moi je savais que tu n'étais pas simplement ici pour dormir..." Je prolongeai cette étreinte en lui déposant des baisers de son ventre à sa bouche en passant par sa poitrine. On ne se fit pas prier pour s'échanger des baisers de plus en plus fougueux. Et sans attendre je lui enlevai avec fougue ses sous vêtements. Ce qui devait arriver, arriva, nos deux corps ne firent plus qu'un...

Après cette longue étreinte, nous plongeâmes dans les bras de Morphée, l'un collé à l'autre. Malheureusement, ce fut de courte durée, je fus réveiller pas des coups donnaient sur la porte avec insistance une nouvelle fois. Je me rhabillai rapidement, laissant Charlott dormir puisqu'elle ne c'était apparemment pas réveiller et me dirigeai à la porte et c'est alors que j'entendis: "Bon Noah, tu m'ouvres?!" Je reconnus alors la voix de mon père. Oh Merd...credi! Sans attendre, j’accourrai vers le lit ramassant les affaires de charlott' et la secouant pour la réveiller. Elle se réveillai, prête à me tuer sur place pour l'avoir réveiller. Mais je ne lui laissai pas le temps de me dire quoi que ce soit. "Mon père est là alors, tu vas te planquer dans la salle de bain et rapidement!" Je lui montrais alors la porte de la salle bain qui se trouvait à deux mètres de là. Je me dirigea alors vers la porte d'entrée tout en criant "J'arrive!!" J'ouvris alors la porte à mon père le laissant entrer. Il ne put s'empêcher de faire une remarque sur mon loft qui en plus d'être petit était en désordre. Je n'y prêtai pas attention trop occupé à vérifier que Charlott ne déboule pas comme ça. La connaissant, cela serait totalement son genre. Et comme mon père était de la vieille école cela m'étonnerait qu'il apprécie ce genre de choses.

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L'étreinte était chaude, électrique. Chaque geste était calculé, décidé avec une précision hors norme si bien que la jeune fille était très concentrée par les gestes, les mots qu'elle pouvait prononcer. Le corps de niât contre le sien était comme une révélation, elle savourait ce moment contre ce corps si robuste et doux à la fois. Elle se sentait dominée physiquement mais dominante mentalement et c'était très ambiant comme sensation.

Les baisers se firent plus fougueux, plus réclameur et c'est sans attendre que les deux jeunes étudiants firent ce qu'ils aspiraient depuis un long moment déjà. Sans un mot, sans un sourire. Avec presque de la résignation. Après tout, c'était ce à quoi ils étaient destinés non. Il savait qu'elle n'était pas venue pour dormir. Oui dans le fond c'était plutôt vrai. Au tout début elle avait vraiment l'intention de se reposer mais il avait suffit de se glisser dans les draps de Noah et c'en était finit de ses bonnes résolution. Elle avait craqué e ne le regrettait absolument pas. Noah avait beaucoup de talent au lit. Si bien que les deux étudiants s'endormirent ensemble. L'un dans les bras de l'autre dans un tableau presque utopique. La trêve serait de courte durée, croyez moi.

Charlotte dormait, et dormait bien, lorsque sans cirer gare son oreiller , le torse de Noah, s'arracha à elle. Elle râla dans son sommeil et resta encore assoupie jusqu'à ce qu'on vienne la secouer comme un prunier ce qu'elle n'apprécia pas du tout. Mais alors vraiment pas. Charlott lança un regard de tueuse à Noah qui le tenait pas les épaules. Quoi !? Son père ? Il voulait qu'elle se cache dans la salle de bain ? C'était bien parce qu'elle était encore endormie de Charlott se laissa pousser dans la salle de bain, ses habits dans les bras, Noah lui ayant fourré tout cela en vitesse.

Le tambourinement cessa et une voix masculine et distinguée vint faire irruption dans le silence matinal. Enfin, il devait être midi mais passons. La jeune fille enfila ses vêtement, passa devant le miroir pour se recoiffer et se rafraîchir le visage puis finalement colla son oreille à la porte pour écouter. Il était hors de question qu'elle reste la pendant la visite du paternel Camerson. La jeune fille fit aller chasse d'eau, le robinet puis sortit comme si elle vivait ici. Avant d'arriver devant les Camerson elle attrapa un livre de droit qu'elle plaça contre sa hanche et alla vers eux :

- Il me semblait bien t'avoir entendu parler avec quelqu'un.

Charlott fit un charmant sourire au père de Noah et s'avança vers lui, main tendu, pour serrer la sienne.

- Vous devez être le père de Noah, enchantée de vous rencontrer. Je suis Charlott Waldorf. J'étudie à Columbia avec Noah.

Elle attrapa le livre qu'elle tenait entre son Brad et sa hanche et le tendit à Noah.

- C'est ce livre dont je te parlais, c'est celui que nous avons en commun sur le droit international et je voulais que tu m'expliques un passage qui m'échappe.

Le numéro de comédienne de Charlott était parfait, après fallait voir si Noah était prêt à lui donner la réplique.

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Charlott & Noah

Bien sûr cela ne manqua pas, Charlott débarqua en disant qu'elle ne se trompait pas elle qu'elle m'avait bien entendue parler à quelqu'un. Par chance elle c'était rhabillé. Beh ouai avec Cha' on ne sait jamais, elle aurait bien été capable de venir en petite culotte! Par chance et très bizarrement elle se comporta très bien. Elle jouait même la comédie sur le fait qu'elle soit là. Cela me perturbait quelque peu. Elle se présenta comme une amie à qui je devais expliquais un point de droit. Je begayai quelque peu perturbé par le fait qu'elle m'aide. Car c'est ce qu'elle faisait. Après fallait-il savoir si c'était vraiment pour m'aider! "Euh...ouais... bien sûr.". Mon père la salua mais sembla perplexe c'est pourquoi je dis: "Je l'aide sur pas mal de cours" affirmais-je avec conviction. C'est vrai que vu les notes que je me tapais, aider quelqu'un était plutôt bizarre! C'est plutôt moi qui devait être aider, et ça c'est Kaitlin qui s'en chargeait. Il devait vraiment se dire que Charlott était un vrai cancre!

Mon père nous regarda tour à tour avant de hausser les épaules. Apparemment, il avait l'air de nous croire. Il se dirigea vers le canapé avant de s'y assoir. "Tu es aussi bordélique que l'était ta mère!" me dit-il comme un reproche. Je levai les yeux au ciel avant de qui lancer sur un ton tout aussi reprochant que le sien. "Si je ne perdais pas mon temps à l'université je pourrais peut-être ranger mon loft." Je n'en dis pas plus et lui non plus; de toute façon ce n'était ni le moment ni l'endroit. Charlott alla alors s'assoir sur le fauteuil qui se trouvait à droite du canapé où était installé mon père. Elle pouvait pas trouver une excuse pour partir,non! "Euh, tu devais pas partir?" C'est alors que mon père trouva l'excuse de vouloir apprendre à connaître une camarade de classe de son fils! Youhou, il c'est jamais intéressé à mes amis mais là que ça touche le droit, tout de suite c'est différent!

Il se tourna vers Charlott, prêt à lui poser un tas de question. Je partis m'installai à leur côté quelque peu inquiet par la tournure que la situation pourrait prendre. Je connaissais mon père et si Charlott parlais des photos ou de ce qui venait de se passer, j'allais encore entendre le même discours, comme quoi ma grand-mère m'avait mal élevé et que si ma mère était toujours en vie elle aurait honte de ce que j'étais devenue. J'avais toujours eut l'envie de lui répondre qu'elle aurait aussi honte d'un homme qui avait laissé son fils à la naissance à une vieille dame. Mon père se tourna alors vers Charlott "Alors vous vous êtes connu comment?"

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Charlott & Noah

Ils commencèrent à discuter ensemble et pour l'instant, la jeune Waldorf me sauvait la mise. Mais pour combien de temps? Charlott ne faisait rien sans rien. Elle me demanderait encore surement quelque chose. Il lui demanda si elle étudiait elle aussi le droit elle lui répondit que non mais que nous avions des cours en commun et que donc je l'aidais. Ensuite vint une question à laquelle je ne m'attendais pas. Il demanda à Charlott si nous étions ensemble. Ne pouvait-il pas me le demander à moi? Non, bien sûr que non... Et puis je dois avouer que sur le coup je me suis dit qu'elle allait nous sortir quelque chose du genre "Non mais on vient de s'envoyer en l'air!" Par chance elle ne le fit pas. Et sérieusement vu les idées de mon père, ça l'aurait vraiment choqué. Vous comprenez, il est de l'ancienne école, alors l'ordre logique des choses et mariage, sexe, enfants alors! D'ailleurs quand elle lui répondit que non il parut soulager. A vrai dire il n'avait jamais aimé mes petites amies surement pour m'embêter à moi. Elle enchaina en disant qu'elle avait déjà un petit ami: Maximilian. Je voyais où elle voulait en venir et cela me fit échapper un petit rire. Je me demandais tout de même si cela était vrai ou bien si elle le faisait simplement pour m'embêter. Il lui avait laissé son numéro après tout et elle l'avait surement rappelé surement juste pour passer un bon moment. C'est vrai, je ne pense pas que Charlott soit du genre à rester longtemps avec la même personne.

Mon père soulagé enchaina en me demandant comment nous nous étions connu. La jeune fille mentit de nouveau en disant qu'elle voulait le livre que j'étais entrain d'utiliser et qu'elle était tout naturellement venue me demander de l'aide. Ils continuèrent à discuter un moment ne faisant plus attention à moi, j'étais complètement invisible. Au bout d'un moment, mon père nous dit qu'il avait du travail. Il se leva donc et se dirigea vers la porte. Je le raccompagnai. Une fois étant seuls, il me dit "T'as grand-mère est fatigué tu sais..." Je voyais ou il voulait en venir mais ne voulait surement pas l'entendre. "Elle va bien..." Il me regarda puis me répliqua "Je ne vois qu'une seule solution, la maison de retraite." Non, non il n'allait pas faire ça! Ce n'était même pas sa mère, puisque c'était du côté de ma mère. Elle avait eut ma mère très tard car elle avait eut des difficultés à avoir un enfant. Ma mère avait donc été fille unique. Et j'étais donc la seule famille que ma grand-mère possédait. "Non, si il faut je la prendrais ici, mais il est hors de question que tu la laisses seule" Mon père haussa les épaules avant de dire que ça serait pire. Il partit ensuite. Et je resta comme un débile devant la porte en repensant aux mots que je venais d'entendre.

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Charlott était très alaise, assise élégamment dans son fauteuil toute à l'écoute du père de Noah alors que la jeune fille avait presque oublié le pseudo photographe pourtant assis juste à côté de son père. La discussion tournait notamment autour des études des deux jeunes gens. Charlott clarifia la situation entre les deux jeunes gens au yeux du paternel même si ce qu'elle racontait n'était qu'un tissu de mensonge.Jamais au grand jamais Charlott ne s'abaisserait à demander de l'aide en cours à qui que ce soit. Encore moins à Noah qui, comme Charlott pensait l'avoir comprit, ne s’intéressait pas a ses études. Mais le mensonge en valait la peine. D'ailleurs, vous vous demandez peut être pourquoi Charlott aide Noah ? Primo parce que avoir le père de Noah dans sa poche pouvait terriblement utile un de ces quatre. Et puis, après le doux et gentil Noah s'en voudrait de lui refuser quoi que ce soit. Ça c'était du Charlott tout craché.

Heureusement au bout d'un moment, enfin, le père de Noah décréta qu'il était temps de s'en aller parce qu'il avait à faire. Si Charlott afficha une mine déçue, elle était intérieurement ravie de voir le père de Noah s'en aller. Elle avait peur de se contredire au fil de la discussion. En tout cas, l'échange entre le père et le fils n'était toujours pas heureux encore une fois. Une histoire de grand mère à placer mais Noah refusait. Charlott ne s'en melait pas. Pas qu'elle s'en fichait mais cela ne la regardait absolument pas. Lorsque le père parti, la jeune fille surveilla la fenêtre et le regarda s'en aller dans sa voiture. Elle se retourna et tout en gardant les mains sur l'appui de fenetre elle lança au jeune homme :

- Eh ben, heureusement que ton truc c'est la photo et pas le théâtre parce que tu vaux pas grand chose comme acteur.

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Charlott & Noah

Une fois mon père partie, Charlott ne put s'empêcher de faire une remarque désobligeante comme quoi j'étais un mauvais acteur. Je ne pus m'empêcher de lui répliquer quelque chose du genre "Désolé de ne pas mentir aussi souvent que toi!" Bon c'est vrai que j'ai déjà menti à de nombreuses reprises à mon père mais c'était pour la bonne cause! Enfin, je crois... Malgré tout, Charlott m'avait été d'une grande aide, je savais qu'avec elle on ne faisait rien sans rien. Mais tout de même je me tournai vers elle est dit "Merci même si je sais qu'avec toi on fait rien sans rien."

Comme je ne lui avais rien demandé, d'une certaine manière je ne lui devais rien! C'est vrai, elle l'avait fait d'elle même. "Mais ne crois pas que je te dois quelque chose pour autant" dis-je simplement. Ouai, la trêve n'avait était que de courte durée, mais ça on le savait tout les deux. "C'est vrai, moi je t'ai rien demandé, simplement de te caché, mais ça non plus tu as pas su le faire." Bon je dois avouer que je m'énervais un peu contre elle, mais je pense que c'est l'histoire avec mon père que me pesait et étant la seule personne présente, je me défoulai sur elle.

Je me dirigeai alors vers la pièce que j'utilisai pour mes photos. Je récupéra alors le book pour Charlott avec toutes ses photos. Elle était toujours installé sur le canapé et je la rejoins. Je lui tendis alors le book. "Ce sont tes photos. Et les 3 dernières sont celles qui seront publiées" Pour les 3 dernières, il y'en avait une des 3 mannequins, un autre de notre très chère Maximilian et la jeune mannequin et la dernière de Charlott et son nouvel ami!

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La répartie de Noah arracha a la jeune fille un petit rire. C'était pas mal trouvé, et sûrement pas faux non plus. Et pour une fois, ce n'est pas vraiment ce a quoi elle s'attendait. La blondinette prit place sur l'appui de fenêtre pour considérer le jeune homme. Il avait cette ride sur le front, comme quand il était agacé. Sa mâchoire était encore plus tendue que d'habitude, ce qui le rendait très attirant au yeux de Charlott mais qui prouvait qu'il était nerveux. La blondinette ne le fixa pas longtemps mais assez pour comprendre que malgré son petit show, il n'était pas vraiment satisfait. Elle haussa les épaules :

- Des fois il vaut mieux mentir. Oh, tu aurais peut être préféré que je dise la vérité ? Pour tes résultats si pathétique que jamais personne ne te demanderais aucune aide, pour notre rencontre et l'appareil photo que tu chéries toujours malgré ses réticences. Ah, et puis pour tes performances au lit aussi ?

La jeune fille passa une main dans ses cheveux avec grâce. Elle avait plus que raison, elle le savait, il n'était pas mécontent qu'elle ait menti. C'était autre chose mais Charlott n'arrivait pas a mettre le doigt dessus pourtant. Il remercia la jeune fille tout de même, et ajouta qu'il savait qu'elle ne faisait pas cela sans arrière pensée. C'est qu'il l'a connaissait pas coeur maintenant. Il voulait écrire sa biographie ? Par contre, il précisa que comme il n'avait rien demandé elle ne devait rien lui réclamer. Pas de problème, elle avait surtout fait ça pour obtenir quelques informations et l'agacer. Elle cessa de faire sa belle lorsque le jeune photographe commença a monter le ton et carrément à lui crier dessus en lui reprochant de ne pas être restée dans la salle de bain.

- Tu plaisantes Camerson ? Je viens de te sauver la mise et tu me reproches de ne pas être restée dans ta salle de bain miteuse. Cesse de me crier dessus, je n'ai rien fait pour le mériter.

La blondinette alla s'assoir dans un fauteuil, une moue coléreuse sur son visage. Le jeune homme lui jeta presque les photos d'elle qu'il avait pu prendre dont celles de la séance shooting. Et celles qui seront publiées. Il ne lui avait même pas dit qu'il avait décroché le contrat.

- Félicitation. J'osais espérer être prévenue des décisions mais tu n'as pas tenu à m'informer de ta réussite. Je note.

Sur ce, la blonde regarda de plus près les photos. Il y en avait un beau paquet dans un beau book relié. Elle le feuilleta rapidement. Les premières étaient celles qu'il avait prise a son insu. Celles d'après celles du shooting et enfin celles publiées. Elle constata le rendu excellent des clichés mais n'ajouta rien. Elle n'était pas du genre à faire des compliments a quelqu'un d'autre qu'elle même.

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Charlott & Noah

Je l'avais quelque peu énervé et sa réponse ne se fit pas attendre! Elle me dit alors sur son air habituel que je préférais peut-être parler de mes résultats pathétiques ou alors de la photo! Mais là c'en était de trop! Je n'allais pas me laisser descendre par une petite bourge pourri gâté! Elle ne savait rien de ma vie, alors qu'elle ne commence pas à juger! Je serrai alors le poing, chose que je faisais dès que j'étais énervé. "Tu te prends pour qui au juste?!" Je haussai le ton avant de dire "Tu sais rien de moi! Alors me juge pas! Toi, même si t'es parents sont divorcés t'as jamais manqué de rien! Et je ne te parle pas que des biens matériels!" Déjà ces deux parents étaient en vie et ...elle n'avait pas à chercher n'importe quel moyen, même à suivre des études qui ne l'intéressaient pas pour pouvoir observer un peu de fierté chez son père. Moi c'était mon cas... Je ne me plaignais pas, ma grand mère m'avait donné tout ce don j'avais besoin et notamment l'amour que mon père ne m'avait pas accordé." Tu crois quoi? Que je fais tout ça par plaisir?! Que j'aimerais pas que mon père soit au courant pour les photo ou autre?! J'ai pas le choix okay! La photo c'est le seul truc qui me reste de ma mère et mon père n'est pas près à l'accepter!" Ce n'était pas contre elle que je m'énervais, mais j'avais besoin de sortir mon sac et c'était sur elle que c'était tombé... Après sa remarque sur le fait que je lui criais dessus, j'essayai de me calmer. "Désolé, c'est pas contre toi....c'est juste que...rien..." finis-je par conclure.

Alors que je lui montrai les photos elle me reprocha de ne pas l'avoir prévenue. J'allais le faire, j'ai simplement pas eut le temps. Puis je l'ai sur hier alors. "Je l'ai su hier, j'ai simplement pas eut le temps de te prévenir. J'ai fêté ça avec mes amis, c'est compréhensible, non?" Bon okay, un petit texto pour prévenir ne m'aurait pas tué mais...sur le coup j'ai préféré en faire part aux personnes qui comptaient le plus pour moi. "Puis si tu n'étais pas venue chez moi juste pour t'envoyer en l'air avec moi, je te l'aurais surement dit!" Okay, là c'est moi qui cherchais le bâton pour me faire battre, je l'avoue, mais après tout c'était tout de même un peu vrai, non?

Je me dirigeai alors vers mon coin cuisine et sortis de l'eau fraiche afin de me calmer un peu. J'étais sur les nerfs et ne voulais pas m'en prendre à nouveau à Charlott sans véritable raison. Je le tournai vers elle et alors le plus poliment possible dis: "Tu veux boire quelque chose?"

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